La journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes qui coïncide avec le 25 nombre de chaque année, a été marquée, avant-hier à Mostaganem par une rencontre du mouvement associatif féminin organisée à la maison de la culture « Ould Abderrahmane Kaki » par la direction de wilaya de l’action sociale, et dédiée aux femmes palestiniennes.
Ainsi, le directeur de wilaya de l’action sociale est intervenu pour dire que cette rencontre est organisée avec le concours du mouvement associatif pour dénoncer la violence à l’égard des femmes. Au cours de cette rencontre à laquelle ont participé des étudiantes palestiniennes qui suivent leur cursus universitaire à Mostaganem, un documentaire faisant état des crimes barbares commis par les sionistes à l’encontre des Palestriniennes principalement a été projeté et suivi par la nombreuse assistance essentiellement de la gent féminine .
Ensuite , la professeure d’université Safa Yamina et la psychologue Rouabhi Houria , exerçant au secteur de la santé, ont animé chacune une conférence mettant en exergue la définition de chaque cas de violence exercée sur la femme (violences verbales et physiques), et les conséquences néfastes subies par les victimes qui peuvent aller de la dépression nerveuse au suicide en passant par le divorce et la fugue du domicile .
La résistance dont doit faire montre la victime de violence peut faire revenir à la raison l’auteur de violences, notamment quand il s’agit de l’époux. L’intervention de l’imam Belkadi Djelloul a été axée essentiellement sur le courage , la bravoure et la résistance de la femme palestinienne face aux actes de crimes contre l’humanité , de génocide commis à son égard , à son époux et ses enfants par des bêtes immondes et sanguinaires qui sont les soldats, politiques et colons sionistes.
L’imam dira que les résistants palestiniens, guidés par l’enseignement islamique, ont traité leurs prisonnières sionistes de la meilleure manière comme en ont témoigné celles qui ont été libérées, à la face du monde entier via les médias, faisant écrouler la propagande mensongère sioniste. L’officier de police, Agboubi Naima a brièvement évoqué la gravité de l’acte de violence à l’égard des femmes qui est sévèrement réprimé. Messaoudéne Fatima, sergent chef du darak El Watani , à énuméré quelques cas gravissimes de violences à l’égard des femmes que la dite institution sécuritaire a traité cette année .
Tous les intervenants ont préconisé des campagnes de sensibilisation sur le fléau. A l’issue des conférences, des étudiantes palestiniennes et un représentant de la communauté palestinienne en Algérie et son épouse, venus d’Alger ont été chacun gratifié d’un cadeau. Indiquons que l’Algérie a renforcé sa législation pour protéger et promouvoir les droits des femmes et leur épanouissement au sein de la société. Aussi, des mécanismes sont mis en place pour la prise en charge des femmes qui se trouvent dans des situations fragiles.
Charef.N