A la une

La 4e Conférence africaine des start-up s’ouvre aujourd’hui au CIC : l’Algérie au cœur de la dynamique d’innovation du continent

L’Algérie accueille à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 8 décembre la 4e Conférence africaine des start-up. Cet événement d’envergure continentale axé sur l’entrepreneuriat réunit au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal à Alger 300 experts internationaux, 150 investisseurs, 200 exposants et 40 délégations ministérielles.

Le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a insisté sur l’ambition majeure de cette édition visant à mettre en lumière les « champions africains », ces entrepreneurs ayant bâti, à partir de zéro, de véritables empires technologiques. Lors de son passage jeudi dernier dans l’émission «L’Invité du jour», diffusée sur la Chaîne 3 de la Radio nationale, le ministre a expliqué que cette rencontre continentale sera l’occasion de valoriser des réussites africaines exceptionnelles. « Plusieurs entrepreneurs dirigent aujourd’hui des entreprises valorisées à plusieurs centaines de millions de dollars. Ces structures reposent sur la technologie, l’innovation et des services développés pour le citoyen africain ou pour les gouvernements du continent », a-t-il affirmé.
Parmi les priorités inscrites à l’ordre du jour du sommet ministériel figure la mise en place d’un best practices framework, un cadre destiné à favoriser l’échange des meilleures pratiques entre les pays africains. « L’objectif est de créer davantage de champions continentaux et d’accroître l’impact des start-up sur l’économie réelle », a précisé M. Ouadah. Cette démarche s’accompagnera de discussions sur l’encouragement de l’investissement privé, la création de fonds communs et le développement de mécanismes de financement adaptés à la dynamique entrepreneuriale africaine.

M. Noureddine Ouadah, ministre de l’Économie de la connaissance,
des Start-up et des Micro-entreprises

Les ministres aborderont également des propositions visant à réduire les barrières douanières et tarifaires, souvent perçues comme des obstacles majeurs à l’essor d’un marché technologique intégré. « La concurrence est rude sur les autres continents. Nous devons lever les barrières douanières, linguistiques et monétaires pour permettre à nos start-up de se développer à l’échelle du continent », a estimé le ministre.
Selon lui, l’Afrique ne doit plus se contenter d’être un simple consommateur de technologie. « Elle doit devenir un véritable générateur de technologies », a-t-il insisté, appelant à la construction d’un marché unifié pouvant valoriser une jeunesse africaine largement imprégnée des outils numériques.
Placée sous le thème « Pour l’émergence de champions africains », cette édition devrait enregistrer une participation exceptionnelle :300 experts internationaux, 150 investisseurs, 200 exposants, 40 délégations ministérielles.
Un afflux qui témoigne, selon le ministre, de la place croissante de l’Afrique dans l’écosystème mondial de l’innovation et de la technologie. À signaler que 25 000 visiteurs sont attendus à la 4e Conférence africaine des start-up, organisée, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. M. Ouadah avait indiqué lors d’une conférence de presse tenue le 13 novembre dernier qu’un sommet ministériel est au programme de ce rendez- vous. Il réunira plus de 40 ministres, des responsables et des représentants d’organisations internationales, ainsi que des entrepreneurs et des investisseurs dans le domaine des technologies, d’Afrique et d’ailleurs, pour « échanger les expertises, formuler des politiques ambitieuses et renforcer la coopération en matière d’innovation et d’entrepreneuriat », avait-il précisé.

Mohand S.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page