Oran

HAUSSE ILLICITE DU PRIX DE LA COURSE, EMBOUTEILLAGE, DÉSORDRE ET ACCIDENTS:
La police traque les contrevenants sur la route reliant Oran à Aïn El Turck

Hausse illicite du prix de la course, changement illégal d’itinéraire, arrêts non autorisés, bus surchargés, sont entre autres les infractions auxquelles sont confrontés les usagers de la navette entre Oran et Aïn El Turck et vice versa depuis ces derniers jours, notamment après les résultats du baccalauréat. Les fraudeurs invoquent,sans se convaincre eux-mêmes, les embouteillages monstres, qui caractérisent le réseau routier d’Aïn El Turck, plus particulièrement sur la RN2, reliant Oran à Aïn El Turck.

« Nous avons mis les bouchées doubles pour tenter d’éradiquer ces transgressions. Nous demandons aux usagers de nous signaler toutes les infractions, qu’ils ont relevées lors de leur voyage, en notant évidement le numéro d’immatriculation des véhicules des fraudeurs et ce, pour établir un PV de constat et l’adresser aux services concernés de la direction des transports, qui décideront des mesures à prendre. Nous déplorons cependant la criarde absence sur le terrain des représentants de ladite direction, qui auraient pu nous prêter main forte dans cette anarchie », a fait remarquer un officier de police, responsable de la brigade de la protection de l’urbanisme et de l’environnement, Pupe, relevant de la Sûreté de daïra d’Aïn El Turck, avant de renchérir « nous dressons des PV pour toute transgression aux règles édictées sur le code de la route et plaçons en fourrière les véhicules des contrevenants dans le but de décourager les autres chauffards ».
En somme un écheveau complexe difficile à démêler avec le considérable rush de vacanciers, venus d’Oran et des différentes villes du pays, qui convergent vers les plages de cette contrée dans un désordre indescriptible. Le soir, sur le chemin du retour, la RN2 se transforme en un véritable goulot, qui se manifeste à hauteur de St Roch, première localité du chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck et se rétrécie encore plus jusqu’à la pêcherie d’Oran. Les accidents de la circulation constituent le lot quotidien et booste la débandade prévalant sur cet axe routier.
En raison de l’absence de l’éclairage public, qui a enfanté un climat d’insécurité, la sinueuse route de la corniche supérieure, est, hormis quelques téméraires ou non avertis automobilistes, zappée de l’itinéraire par la grande majorité des vacanciers, qui préfèrent pour ces raisons baroques affronter les embouteillages de la RN2.
«Dans l’obscurité ambiante prévalant sur la route de la corniche supérieure, dont une grande partie se recouvre d’une brume épaisse dès le crépuscule, je conduis presque au milieu de la chaussée tous les phares et les antis brouillard allumés, en me demandant si je n’aurai pas une surprise désagréable dans les ténèbres à la sortie d’un virage. Je préfère de loin emprunter l’autre route », a commenté en substance un usager.
Rachid Boutlélis

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