EDITO

La politique du pire

L’ assassinat du chef politique du Hamas renseigne encore une fois sur les agissements mafieux de l’entité sioniste qui n’a cure de la légalité internationale ni de la souveraineté des États. Un état voyou qui se comporte comme tel et qui frappe de manière systématique les territoires des pays de la région, transgressant leur souveraineté de manière régulière sans que cela ne semble déranger les biens pensants de ce monde. Des transgressions et des agressions qui ne sont rien d’autres que des déclarations de guerre et des provocations, se faisant malheureusement, dans l’impunité la plus totale.

L’ état sioniste se permet donc toutes les transgressions et les attaques sur le territoire des autres pays de la région comme la Syrie, le Yémen, l’Iran ou le Liban. La dernière agression a touché le territoire iranien où le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, est tombé en martyr au matin de mercredi dernier. Un acte terroriste qui devrait être passible de sanctions sévères de la communauté internationale, mais qui, pourtant , n’a pas fait bouger beaucoup de monde dans le camp occidental. Pourtant le criminel Netanyahu est en train de faire rentrer toute la région dans un embrasement total.

Bien sûr, après ces agressions terroristes caractérisées et assumées par l’entité sioniste, la riposte des pays agressés, il ne faut pas en douter, verra les condamnations du bloc occidental pleuvoir, et tous se rangeront du côté israélien automatiquement, quasiment de manière pavlovienne, et pourraient même porter une aide militaire conséquente à leur premier allié dans la région. Il ne faut pas s’en offusquer outre mesure, car le monde d’aujourd’hui est ainsi fait. Il est injuste et hypocrite.

Pourtant ce monde là, sait que c’est bien le sinistre Netanyahou qui multiplie les provocations et les crimes et joue le pourrissement jusqu’au bout. Pour preuve, la rencontre tenue la semaine dernière à Rome pour un cessez-le-feu à Ghaza, a été sabotée par la délégation sioniste qui a imposé une série de conditions irréalisables pour saborder la rencontre. L’assassinat même de Haniyeh est au fond un moyen pour mettre un terme aux négociations menées par l’Egypte et le Qatar pour attacher ce cessez-le-feu. Car on sait que le premier responsable politique du Hamas c’était Haniyeh et il en était aussi le premier diplomate. Le gouvernement sioniste voulait un arrêt brutal à toute négociation. Il n’est obsédé que par la spirale infernale de la violence, et fait tout pour étendre la guerre encore plus. Une escalade préméditée par une bande de mafieux menée par un criminel qui est près à jeter les peuples de la région dans l’enfer pour sauver sa personne, sous le regard complice des puissances occidentales qui ont fait le choix de s’allier à un criminel qui a déjà les mains entachées du sang de 40.000 innocents palestiniens, dont la majorité sont des enfants.

Une politique du pire qui annonce bien d’autres drames qui pourraient dépasser le cadre de la seule région du Moyen-Orient.

Par Abdelmadjid Blidi

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