Oran Aujourd'hui

«La question de l’eau potable ne doit souffrir d’aucun retard»

Dans une conjoncture marquée par la demande croissante en ressources hydriques, le wali d’Oran a donné des instructions fermes pour l’accélération et la relance des projets inscrits au programme du secteur de l’hydraulique, Il s’agit, a-t-il souligné à juste titre, d’un enjeu vital pour l’approvisionnement régulier et permanent des populations en eau potable.
Lors d’une réunion avec l’ensemble des responsables concernés, ce dossier de la gestion et de la disponibilité des ressources en eau a fait l’objet d’un intéressant débat suite à un exposé sur l’état d’avancement des opérations et des projets en cours inscrits aux différents programmes. Des contraintes, des insuffisances et des retards ont été relevés dans la réalisation de certaines opérations, conduisant le wali à exiger des services concernés à redoubler d’efforts et d’engagement pour achever les projets en instance dans les plus brefs délais.
Soulignant que «la question de l’eau potable ne doit souffrir d’aucun retard ni d’aucune approximation», le wali en poste, tout comme ses prédécesseurs a insisté sur la nécessité de lever tous les obstacles administratifs et techniques pouvant entraver la bonne avancée des projets. Insistant sur l’impératif d’assurer une alimentation permanente, continue et fiable en eau potable pour les citoyens, le wali d’Oran a eu le mérite de cibler les inquiétudes et les préoccupations actuelles d’un grand nombre d’habitants de quartiers et de communes touchés par les coupures intempestives de l’eau dans les robinets. On sait en effet que bien après la mise en service de la grande station de dessalement de Cap Blanc, la situation a été certes grandement améliorée, mais des zones urbaines à l’Est et à l’Ouest de la ville restent encore pénalisées par des arrêts d’alimentation, durant parfois plusieurs jours, et liés à des pannes, des incidents ou des détériorations de tançons de canalisations.
La grande majorité des opérations et projets programmés visent à sécuriser durablement et à moderniser le réseau de distribution de l’eau potable, à réhabiliter des infrastructures existantes, à réaliser de nouveaux forages, et à optimiser la gestion des ressources hydriques. «Tous les projets inscrits doivent être relancés et achevés sans délai», a martelé le wali bien conscient du caractère prioritaire de ces actions pour la sérénité sociale et le confort des habitants. Une exigence, à souligné le premier responsable local, qui implique aussi un suivi rigoureux des opérations et une bonne coordination entre les intervenants, directions techniques, services de wilaya, trésorerie et contrôle budgétaire, devant garantir la bonne exécution des programmes.
En d’autres termes, le wali a lui aussi dénoncé les lourdeurs administratives et les pesanteurs de l’appareil bureaucratique qui pénalisent le lancement rapide d’un projet dans le respect, a-t-il souligné, de «la rigueur et de la transparence dans la gestion des fonds publics». Un constat qui concerne non seulement le secteur vital de l’alimentation et eau potable, mais également bien d’autres domaines d’actions allant de la construction d’une école à l’embellissement urbain d’un quartier, et qui restent visiblement marqués par un manque de rigueur et de professionnalisme ouvrant la porte aux rumeurs et aux spéculations, fondées ou abusives, sur la bonne utilisation des crédits.

Par S.Benali

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