Région

Sur les hauteurs de la cité El Arsa :
La splendeur du parc du 20 août 1956 refait son apparition

A l’abandon depuis des décennies, et devenu un lieu pour les marginaux, le parc du 20 août 1956 construit sur les hauteurs de la cité El Arsa magnifiquement à proximité de nombreux sites historiques en 1964, à l’initiative du défunt maire de Mostaganem , Benguettat Adda, qui a activé durant la guerre de libération nationale comme speaker à la radio de l’Algérie combattante en langue française , vient de retrouver toute sa splendeur.

En effet ,ce parc qui surplombe une grande partie de la ville de Mostaganem , offrant une vue agréable sur la mer , le faubourg populaire et ancestral de Tijditt, la cité Tabana avec ses sites historiques dont la grande mosquée qui date du septième siècle de l’hégire, et sur une partie de la nouvelle ville « européenne », a été admirablement et merveilleusement aménagé et réhabilité grâce à l’initiative du wali , Aissa Boulahia , qui fait montre au quotidien d’une compétence ,d’un savoir faire et d’une volonté pragmatique tendant au développement local et à l’amélioration du cadre de vie des citoyens . Ainsi, le parc du 20 août 1956 a fait l’objet de visites dans les années 1960 par d’éminentes personnalités dont le président Benbella et le cheikh égyptien Chaâraoui , chef de la mission des oulémas de l’université d’El Azhar en Algérie. Les travaux de réhabilitation faits selon une étude technique se sont caractérisés par de jolies plate-bandes à la forme géométrique comportant des plantes de fleurs variées, d’un bassin où nagent des canards blancs, et des allées. Déjà des fleurs aux multiples couleurs ont fait leur apparition merveilleusement. Ainsi ce parc est devenu tel un tableau fait par un grand artiste peintre.
Ce parc est confié à l’entreprise Mosta land dont la directrice a contribué avec d’autres cadres à la réhabilitation, évidemment sous le suivi du wali. Samedi dernier, lors de sa visite dans la wilaya de Mostaganem, à l’occasion de la célébration du 61éme anniversaire des glorieuses manifestations populaires qui ont précipité la fin du colonialisme français, le ministre des Affaires religieuses, Belmehdi Youcef , a inauguré la réouverture du dit parc, en présence du wali , des autorités civiles, militaires et des membres de la famille révolutionnaire.
La directrice de Mosta Land a fourni au ministre d’amples informations concernant le dit parc dont elle est chargée désormais suivant une décision du wali. Le ministre qui a visité le parc a préconisé l’établissement d’un tableau comportant les noms des personnalités qui l’ont visité dans les années 1960. Les citoyens qui visitent le parc, un joyau et un lieu de détente, doivent veiller à l’hygiène et à la beauté des lieux. Il convient de rappeler que durant des décennies, aucun des présidents de l’APC de Mostaganem qui se sont succédé ne s’est soucié du parc du 20 août 1956 pour le réhabiliter et le sauver de l’abandon. Aussi, la situation lamentable dans laquelle se trouve le jardin public « Emir Abdelkader » séculaire, situé en plein centre ville, doit elle aussi attirer l’attention des responsables concernés en l’occurrence les nouveaux élus qui doivent prendre les mesures nécessaires pour le réhabiliter. Il est malheureux d’évoquer que les anciens responsables de l’APC (2012-2017), animés par un intérêt égoïste ont dépensé quatre milliards de centimes pour des travaux de réhabilitation du dit jardin entrepris par une entreprise privée, qui se sont avérés un fiasco total. Ces travaux ont contribué beaucoup plus à porter atteinte à ce jardin en le défigurant. C’est le constat fait par plus d’un. Alors à quand une sérieuse réhabilitation du jardin public « Emir Abdelkader » s’interrogent des citoyens.
Charef. N

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