Le technicien espagnol Luis Enrique, est devenu le sixième sélectionneur à quitter son poste depuis le début de la Coupe du monde 2022 qui se déroule au Qatar (20 novembre-18 décembre).
L’ancien joueur du Barça et le Real Madrid a été démis de ses fonctions jeudi, deux jours après l’élimination de la « Roja », mardi soir en 1/8es de finale du Mondial face au Maroc (0-0, aux t.a.b : 0-3).
Il a été remplacé dans la foulée par le sélectionneur de l’équipe olympique Luis de la Fuente.
Avant lui, le sélectionneur de la Belgique, l’espagnol Roberto Martinez a lui préféré prendre les devants après l’élimination des « Diables rouges » en phase de poules.
Dans la foulée du match nul face à la Croatie (0-0), Martinez a annoncé qu’il s’agissait de son dernier match sur le banc de la Belgique.
Son contrat expire en effet le 31 décembre et ne sera pas renouvelé.
Même situation pour le sélectionneur argentin du Mexique Gerardo Martino, également éliminé en poules, qui a indiqué « assumer la responsabilité » en assurant que son contrat s’était « terminé quand l’arbitre a sifflé la fin ».
De son côté, le coach portugais de la Corée du Sud Paulo Bento s’était positionné avant la compétition.
A la tête de la Corée du Sud, il a démissionné juste après l’élimination face au Brésil (4-1) en 1/8es de finale.
Une décision qu’il avait pris en septembre pour se « reposer avant de voir ce qu’il se passera ensuite ».
Tout comme Adda Otto, désormais ex-sélectionneur du Ghana, qui avait également prévu de quitter son poste.
« Notre accord aurait pris fin même si nous avions été champions du monde », a-t-il assuré pour se justifier.
Enfin, le coach portugais de l’Iran Carlos Queiroz avait annoncé son départ, juste après la défaite concédée face aux Etats-Unis (1-0), lors de la 3e et dernière journée de la phase de poules, synonyme d’élimination.