MC Oran:
Le constat amer de l’entraîneur Amrani
Le MC Oran continue de jouer avec le feu après avoir concédé un nouveau nul à domicile cette fois-ci face au NA Hussein Dey (0-0), vendredi dans le cadre de la 22e journée de la Ligue 1 de football, portant à 18 le nombre de points vendangés cette saison dans son stade fétiche d’Ahmed-Zabana.
Cette nouvelle contre-performance, de surcroît contre un autre concurrent direct dans la course au maintien, a poussé l’entraîneur des «Hamraoua», Abdelkader Amrani, à faire un constat amer sur l’équipe qu’il a pris en main depuis quelques semaines. «Franchement, je suis très déçu, et du résultat et du rendement de mon équipe. Nous continuons à vendanger de précieux points à domicile contre des concurrents directs dans la course au maintien», a déclaré le coach à la presse à l’issue du match contre le «Nasria». Avant cette rencontre, les Oranais restaient sur une défaite à domicile face à l’O Médéa (1-0), menacé lui aussi de relégation, et qui a réussi pour l’occasion à signer sa première victoire après 12 défaites de suite. «Force est de constater que j’ai hérité d’une équipe fragile. Les joueurs évoluent la peur au ventre, ce qui a diminué davantage leur potentiel individuel qui est déjà juste moyen», a encore regretté Amrani, troisième entraineur à diriger les Oranais après Mouaz Bouakaz et Azzeddine Ait Djoudi. Le MCO, qui a disputé 12 matchs à domicile depuis le début du championnat, n’a récolté que 18 points sur 36 possibles en réalisant 4 victoires contre 6 nuls et 2 défaites. Un bilan qui enfonce les “”Hamraoua’’ dans la crise, eux qui font également face à d’autres problèmes d’ordre financier et administratif. A l’arrivée, les Rouge et Blanc pointent à la 12e place avec 23 points et un match en moins, mais ils ne devancent le 15e et premier potentiel relégable, le NAHD que de cinq unités. Une situation qui donne des soucis à l’entraineur Amrani, qui s’attend déjà à ce que les siens vont lutter jusqu’à la dernière journée du championnat pour assurer leur maintien en Ligue 1. Cela se passe au moment où les entraîneurs des jeunes catégories ont brillé encore une fois par leur absence lors des rencontres de championnats de leurs équipes respectives jouées vendredi, dans un fait inédit pour un club portant le statut de professionnel.
Les entraîneurs en question réclament toujours leurs arriérés de salaires, sans pour autant que la direction du club, présidée depuis quelques semaines par Youcef Djebbari, ne donne une suite favorable à leur revendication.
Par ailleurs, l’ex-coach de l’équipe première, Mouaz Bouakaz, a officiellement saisi, via son avocat, la Fédération internationale de football (FIFA) après la résiliation unilatérale de son contrat, il y a quelques semaines, a-t-on appris du club oranais.
Le technicien tunisien réclame la totalité des salaires de toute la durée de bail, soit jusqu’en juin prochain, lui qui avait succédé à Azeddine Ait Djoudi en milieu de la phase aller, rappelle-t-on.