La Secrétaire générale de l’Association El Amel d’aide aux malades atteints du cancer, Hamida Kettab, a indiqué, hier, que l’Algérie enregistre annuellement environ 50 000 nouveaux cas de cancer, tous types confondus.
Elle a précisé, lors de passage sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale, que les cancers du sein et du poumon sont en hausse et arrivent en tête des nouveaux cas que l’Algérie récence chaque année.
« L’Algérie enregistre 50 000 nouveaux cas et le cancer du sein arrive en tête avec 15 000 nouveaux cas en ce qui concerne les femmes, suivi du cancer du poumon s’agissant des hommes », a-t-elle déclaré. Elle a précisé que les cancers du poumon, du côlon et de la prostate sont les plus répandus chez les hommes avec plus de 3000 nouveaux cas par an. « Le cancer du côlon est parmi les cancers les plus recensés en Algérie aussi bien chez les femmes que les hommes avec plus de 6500 nouveaux cas annuellement », a-t-elle ajouté.
L’Invitée de la chaîne Une a affirmé que ces types de cancer ont connu une hausse ces dernières années. « Le citoyen fait désormais des dépistages et le diagnostic ; il existe actuellement la culture du dépistage, alors que par le passé, des personnes meurent peut-être par le cancer sans le savoir », a-t-elle ajouté. Mme Kettab a précisé que le dépistage est en hausse chez les femmes en ce qui concerne le cancer du sein, ce qui permet de multiplier les chances de guérison.
Pour la présidente de l’Association El Amel, la lutte contre le cancer commence par la prévention, le dépistage précoce et la bonne information, félicitant, à la même occasion, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’avoir fait de la lutte contre le cancer une priorité nationale. S’agissant du volet lié aux traitements et la prise en charge des patients, l’intervenante a affirmé que l’Algérie applique désormais des protocoles très modernes dans la lutte contre le cancer.
L’invitée de la Radio nationale a déploré, toutefois, l’existence des pénuries de médicaments et dispositifs de radiothérapie, considérant que le problème actuel est un « problème de gestion ». Elle a souligné que la situation s’est améliorée grâce à la mise en fonction d’une cinquantaine d’accélérateurs. Mme Kettab a affirmé que la rareté des médicaments est un problème très grave pour les patients atteints de cancer, appelant à activer une gestion efficace qui va au-delà de la rareté. « Tous les médicaments doivent être disponibles, en particulier les nouveaux qui donnent beaucoup d’espoir », a-t-elle appuyé.
Mohand S