Les électeurs oranais se sont rendus, samedi, aux urnes pour accomplir leur devoir civique et élire leurs représentants à la prochaine Assemblée nationale populaire (APN), à l’occasion de ce scrutin à forte importance pour bâtir l’Algérie nouvelle.
Ce samedi, journée de repos hebdomadaire, a poussé de nombreux citoyens à se déplacer à leurs bureaux de vote respectifs avant de vaquer à leurs occupations, ont constaté les journalistes de l’APS, ayant fait le tour de la ville d’Oran. Mohamed, habitant le centre-ville d’Oran, a eu tout le temps, comme il le souligne de faire son marché et se rendre au CEM, «Khadidja Bensafi», au boulevard Tripoli, où se trouve son bureau de vote. Derrière l’isoloir, il choisit avec attention les candidats à ces élections législatives et pour ensuite glisser son bulletin de vote dans l’urne.
A la sortie du bureau de vote, il exhibe avec fierté son doigt, imbibé d’encre bleue et clame: «J’ai accompli mon devoir. C’est aux autres de faire le leur». L’acte de vote n’a été aucunement une contrainte pour Mme Mokhtaria, qui habite à Haï USTO, dans la daïra de Bir El Djir. Sans difficulté, elle a pris le bus pour se rendre au quartier d’Es-Seddikia, où se trouve le centre de vote où elle est enregistrée. «La journée du samedi m’a beaucoup arrangé.
C’est une journée de repos moins stressante avec moins de circulation dans les rues. J’ai eu tout le temps de m’y rendre afin de voter pour ceux que j’estime valables pour mieux défendre les intérêts de ma wilaya et du pays», a-t-elle expliqué, faisant observer que «l’organisation du scrutin a été tout simplement impeccable».
Au centre de vote «Rouis Rayah», à Haï Essalem, interrogé, Houari, handicapé moteur, a tenu à apporter son témoignage: «J’ai voté et mon choix s’est porté sur un candidat indépendant. Je lui demande, au cas où il obtiendrait un siège à l’APN, d’être à la hauteur de la confiance que nous électeurs oranais avons placé en lui et qu’il œuvre à régler les préoccupations des populations de la wilaya d’Oran».
A Haï El Hamri, où se trouve un centre de vote ouvert à l’école «Ibn Sina», les quelques électeurs rencontrés sur place reconnaissent que le choix des futurs députés a été difficile à faire.
«Avec 37 listes de candidatures dont 7 indépendantes, il n’est pas évident de choisir facilement ses futurs représentants», expliquent certains électeurs. La journée du samedi ne semble pas propice pour Kawter, une jeune étudiante, rencontrée à Es-Senia, qui vient tout juste de terminer ses examens. Elle soutient ne pas avoir bien suivi le déroulement de la campagne, ni les interventions des animateurs des meetings. «Malgré la fatigue, j’ai décidé de voter, compte tenu des enjeux et de l’importance de ce scrutin, selon mon choix et en toute liberté», a-t-elle affirmé.