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Recrutement dans l’Education nationale:
Les enseignants contractuels ont été écoutés

Le ministre a rappelé que les détails du concours, notamment en ce qui concerne les besoins dans les matières concernées, n’ont pas encore été définis.

Inaugurant, hier, les épreuves de l’examen du baccalauréat, le ministre de l’Education nationale a fait une importante annonce à l’endroit du corps enseignant. Il s’agit de l’épineux et récurent dossier du recrutement qui suscite beaucoup d’interrogation au sein des professeurs contractuels. A ce propos, Mohamed Ouadjaout, a révélé que les enseignants contractuels pourront participer au prochain concours de recrutement sur la base de l’expérience et du diplôme. «Le ministère a opté cette année pour le recrutement sur titre conformément à la loi», a affirmé. Ouadjaout, non sans souligner que «la chance sera donnée aux enseignants contractuels de participer à ce concours en tenant compte de l’expérience et du diplôme». Une déclaration qui répond aux revendications exprimées par cette catégorie d’employés de l’Education nationale. Le ministre a rappelé que les détails du concours, notamment en ce qui concerne les besoins dans les matières concernées, n’ont pas encore été définis.
Il a néanmoins insisté sur la nécessité d’ «accorder un intérêt majeur à l’encadrement sanitaire», notamment dans le contexte de la pandémie de Covid-19, appelant à intensifier le contrôle sanitaire et à veiller à assurer aux élèves le transport scolaire et des repas chauds, de même que des structures sportives et de loisirs.
Un cadre du ministère de l’Education, la directrice de l’éducation d’Alger Ouest, en l’occurrence, a fait état de l’exploitation, durant cette année scolaire, «des listes de réserve pour les trois paliers scolaires, en sus du recours au recrutement des contractuels pour certaines matières». Quelque 127 enseignants contractuels de langue française ont été recrutés pour le cycle primaire au niveau de la circonscription d’Alger Ouest, a-t-elle fait savoir, relevant que cette circonscription était en passe de «finaliser le plan des ressources humaines après définition des postes vacants, et ce dans l’attente de l’annonce par le ministère, d’un concours de recrutement sur titre». Pour l’encadrement administratif, il a été procédé, lors de l’année passée, à l’exploitation des listes de réserve, ajoutant que «ces directeurs sont actuellement en formation avant leur installation».
Sur le sujet du baccalauréat, à proprement parler, le ministre a tenu à souligner que cet examen «se tient dans des circonstances exceptionnelles pour la deuxième année consécutive». Il reste que malgré le caractère exceptionnel de l’environnement entourant les candidats, toutes les conditions ont été réunies pour assurer la réussite de ce rendez-vous qui intervient au lendemain de l’annonce des résultats de l’examen de fin de cycle primaire.
Cette proximité dans le temps qui mêle le stress de l’examen du bac à la joie des élèves qui ont décroché leur cinquième apporte une note différente comparativement aux autres années. Le stress s’en trouve plus supportable pour les lycéens qui ont débuté l’examen par l’épreuve de langue arabe. Accrochés au sortir des établissements, les candidats affichent un optimisme serein, toutes filières confondues. Beaucoup ont voulu y voir un bon présage pour le reste de l’examen qui passe pour être l’un des plus important pour la société algérienne. Une véritable institution que chaque famille, quel que soit son niveau social, place au-dessus de tout autre considération.

Yahia Bourit

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