Lors du Conseil des ministres, le président de la République a ordonné au Gouvernement de préparer les textes d’application relatifs à l’augmentation des salaires, des pensions de retraite et de l’allocation chômage pour entamer le versement des augmentations à compter de janvier 2023.
Hausse des allocations de chômage, des pensions de retraites et des salaires des fonctionnaires constituent l’un des temps forts du Conseil des ministres, réunis avant-hier, sous la présidence du chef de l’Etat. Une autre annonce majeure qui concerne l’ensemble des Algériens a consisté en la publication, ce jeudi, des cahiers de charges concernant la production automobile et l’importation des véhicules neufs. Ces deux décisions marqueront à n’en pas douter la vie des Algériens qui, en sus de voir leur pouvoir d’achat augmenter, disposeront de la possibilité d’acquérir des véhicules à des prix raisonnables. Ces perspectives sont également porteuses de bonnes nouvelles, puisqu’il est question de la hausse de la consommation et de l’ouverture d’usines de montages automobile, ce qui suppose une forte création d’emplois. C’est dire donc que l’Etat a mis en place les jalons d’une année 2023, pour le moins, prospère pour l’ensemble de la communauté nationale.
C’est ainsi que lors du Conseil des ministres, le président de la République a ordonné au Gouvernement de préparer les textes d’application relatifs à l’augmentation des salaires, des pensions de retraite et de l’allocation chômage pour entamer le versement des augmentations à compter de janvier 2023. C’est donc acté et les travailleurs verront leur fiches de paie prendre des couleurs, de même que pour les retraité et les chômeurs. A cette décision qui soulagera à n’en pas douter plusieurs foyers, la décision de rendre public, ce jeudi, le cahier des charges régissant les activités des constructeurs et des concessionnaires automobiles est synonyme de détente dans le marché national des véhicules. Cela à la grande satisfaction de tous les Algériens.
En plus de ces deux sujets qui captent l’intérêt de la société, le Conseil des ministres a abordé d’autres dossiers tout aussi importants. A commencer par le projet de loi relatif à la création d’une agence nationale de gestion des biens gelés, saisis et confisqués. Le Président Tebboune a enjoint le gouvernement à enrichir le texte à travers la définition des mécanismes plus flexibles en termes de recouvrement des biens de l’Etat et des fonds détournés. Le chef de l’Etat a signalé l’importance de faire preuve «de réalisme dans le traitement des dossiers de lutte contre la corruption, à travers l’adoption de mécanismes simplifiés directs, loin des complications qui tendent à perdurer ce phénomène», note le communiqué de la présidence de la République.
Une autre agence a été inscrite à l’ordre du jour du Conseil des ministres. Il s’agit de l’ agence nationale de dessalement de l’eau de mer. Le chef de l’Etat a souligné la nécessité de pousser plus en profondeur la réflexion autour de cette instance et de ses prérogatives. Néanmoins, il s’est félicité «des efforts consentis par les différents partenaires nationaux et avec des moyens algériens, en termes de préservation de la sécurité hydrique nationale face au stress hydrique». Une question d’une urgence stratégique qui suppose également une maîtrise des technologies y afférentes. A ce propos, le Président Tebboune a suiggéré de créer une nouvelle spécialité académique pour la formation d’étudiants et cadres algériens en matière de dessalement de l’eau de mer, indique un communiqué du Conseil des ministres.
Concernant un autre dossier capital en rapport avec l’intérêt de l’économie nationale, à savoir le transport maritime de marchandises, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement à l’effet d’acquérir de nouveaux navires. Il a également enjoint au ministre du secteur «d’élaborer un rapport exhaustif et détaillé sur l’état du secteur, en définissant les responsabilités pour le soumettre à la prochaine réunion du Conseil des ministres». «La relance du secteur du transport maritime exige de lutter contre le laisser-aller et les tentatives de sabotage ciblant l’Entreprise publique de transport maritime de marchandises», lit-on dans le communiqué.
Concernant le développement local, le Conseil des ministres s’est penché sur le cas de la wilaya de Tissemsilt. Sur le sujet, le président de la République a souligné que l’objectif de relance du programme complémentaire de développement de la wilaya de Tissemsilt consistait essentiellement en l’amélioration du cadre de vie du citoyen et l’instauration d’un équilibre en matière de développement. «Le développement de la wilaya passe, en premier lieu, par le désenclavement et la relance de différents projets gelés après une opération de recensement minutieuse, outre la levée de toutes les contraintes, notamment les projets vitaux en lien avec le citoyen», a-t-il indiqué.
Anissa Mesdouf