Le Parquet général près la Cour d’Alger a requis hier la confirmation des peines requises par le Procureur de la République près le Tribunal de Sidi M’hamed dans l’affaire de pillage du foncier touristique dans la wilaya de Skikda.
Ainsi, le Procureur général a requis une peine de douze 12 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de DA à l’encontre de l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et de l’ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, et une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de DA à l’encontre de l’ancien ministre des Travaux publics, Adelghani Zaâlane, poursuivis tous les trois pour abus de fonction et octroi d’indus privilèges à l’investisseur Mohamed Ben Fassih.
Il a également requis une peine de dix (10) ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de DA à l’encontre de l’ancien wali de Skikda, Mohamed Bouderbali, poursuivi dans cette affaire pour dilapidation de deniers publics et octroi d’indus privilèges, consistant en une assiette foncière à l’homme d’affaires Ben Fassih.
Une peine de 8 ans de prison ferme assortie d’une amende de 1 million DA a été requise contre l’ancien wali de Skikda, Fawzi Ben Hocine et l’homme d’affaires Ahmed Ben Fassih, et 7 ans de prison ferme et une amende d’un million DA contre Derfouf Hadjri, ancien wali de Skikda.
Une peine de 6 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de DA a été requise contre les directeurs des Domaines de Skikda, Dehimi Cherif, Amara Rachid, Khelfaoui Nassereddine et Seif-Eddine Ben Fassih (fils de l’homme d’affaires Mohamed Ben Fassih) et l’ancien directeur des Domaines au ministère des Finances, Himour Mohamed.
Une peine de 5 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de DA a été requise contre Merabet Laidi, ancien directeur du port de Skikda, Haba Fayçal, ancien directeur de l’industrie de Skikda et Kamel Aliouane, ancien cadre.
La président de l’audience avait achevé auparavant l’audition de tous les accusés, en interrogeant le principal accusé Ben Fassih et son fils Seif-Eddine qui ont, tous les deux, nié tous les griefs retenus contre eux, imputant le non lancement des projets d’investissement aux entraves bureaucratiques qu’ils ont rencontrées dans la wilaya de Skikda.
Noreddine Oumessaoud