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Enseignement hybride à l’université:
C’est parti pour durer !

Intervenant à l’ouverture de la Conférence nationale des Universités, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a annoncé qu’il a été adopté et «à titre permanent», dès l’année prochaine, le mode d’enseignement hybride (présentiel et distanciel) dans le système national d’enseignement supérieur.

Pour le ministre, «l’expérience de l’enseignement hybride, en présentiel et en distanciel, introduit à titre exceptionnel dans les établissements universitaires lors de la rentrée 2020-2021 pour cause de Covid-19, constitue une opportunité pour l’adoption de ce mode d’enseignement, à titre permanent dans le système national d’enseignement supérieur». Allant plus loin, le ministre a annoncé que le travail législatif et réglementaire pour assoire ce mode d’enseignement est déjà entamé, précisant que les textes régissant ce mode d’enseignement hybride étaient en cours d’élaboration, ajoutant néanmoins le souci de son département à réunir les moyens matériels et techniques pour mener à bien cette opération.
Plus en détails, le ministère, selon son premier responsable, s’active déjà pour l’élaboration du cahier des charges pour l’acquisition d’une plateforme numérique nationale de télé-enseignement moderne, laquelle sera prioritaire dans la répartition du budget d’équipement pour cette année. Le ministre a, à cette occasion, plaidé pour la poursuite de la numérisation des différentes activités pédagogiques et administratives en mettant à profit la plateforme «PROGRES» pour les délibérations et les évaluations des étudiants, relevant que certains établissements
universitaires étaient à la traîne en la matière. Pour Benziane, la progression des activités pédagogiques durant le premier semestre de l’année universitaire en cours est «acceptable».
Ceci dit, il reste néanmoins pour la tutelle à savoir l’avis des étudiants, car à ce jour, il ne semble pas que ces derniers aient eu à s’exprimer sur le sujet et on ne sait si ce modèle de l’enseignement hybride a vraiment été à la hauteur des attentes de ces derniers, qui pour rappel, ont été obligés de l’accepter et de s’y soumettre à cause de la pandémie du covid-19. Car il faut reconnaître que ce modèle était un moindre mal face à la menace d’une année blanche, appréhendée par toute la famille universitaire.
Sur un tout autre sujet, et concernant l’ouverture du Master à tous les diplômés et du Doctorat à tous les détenteurs de Master, sans présélection, dans le cadre de l’application des instructions du Président de la République, le ministre a indiqué que les concours de Doctorat avaient vu la prise de toutes les mesures nécessaires, notamment préventives contre le Coronavirus, relevant leur «bonne» organisation.
Nabil.G

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