Ligue 2 : le président de l’ASM Oran affiche ses ambitions
L’ASM Oran ambitionne de retrouver sa place en Ligue 1 de football dès la saison prochaine, et ce, après huit années de sa relégation en deuxième palier, « tablant sur l’engagement des autorités locales pour apporter leur soutien au club », a déclaré son président, Merouane Beghor.
S’exprimant devant la presse et les joueurs en marge de la première séance d’entrainement de l’intersaison de son équipe, mercredi soir, ce responsable a fait savoir que « l’accession sera l’objectif de l’ASMO la saison à venir ».
Il a, en outre, salué « le soutien des autorités locales, aussi bien sur le plan moral que matériel », sachant que des représentants de ces institutions ont assisté à cette première séance d’entrainement au stade « Habib Bouakel », non sans tenir un discours motivant à l’adresse des joueurs.
Pour sa part, le manager général de la formation de « Medina Jdida », Houari Benamar a reconnu que son équipe a enregistré un retard dans le lancement de ses préparatifs pour la prochaine édition du championnat de la Ligue 2, dont la première journée est fixée pour le 23 septembre.
Il a imputé ce retard au fait que les dirigeants « étaient indécis » sur leur avenir avec le club, en exigeant des « garanties » de la part des autorités locales pour aider l’équipe à surmonter ses nombreux problèmes afin de poursuivre leur mission.
« Chose faite », s’est-il félicité.
Il s’est dit, en outre, « satisfait » de l’opération de recrutement réalisé cet été, avec l’arrivée, jusque-là, de pas moins de 12 nouveaux joueurs, dont certains qui font leur retour à leur club formateur, à l’image de Sofiane Balegh.
L’ASMO, qui vient d’engager le technicien Larbi Morsli comme entraineur en chef de son équipe première, devra toutefois lever l’interdiction de recrutement dont elle fait l’objet, pour qualifier ses nouvelles recrues.
A ce propos, le manager général de la formation oranaise a assuré que ce dossier sera bientôt réglé, indiquant que la somme des dettes que le club devra apurer pour annuler la sanction en question « ne dépasse pas 5 millions de dinars ».