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Pour développer et moderniser le secteur agricole national:
L’impérative formation de la ressource humaine

Assurer la sécurité alimentaire nécessite le développement d’une agriculture moderne et durable à travers le recours aux moyens plus techniques pour avoir une performance optimale. Cette démarche a besoin de former la ressource humaine.

C’est le plaidoyer du président de la Chambre nationale d’agriculture, Mohamed Yazid Hambli, lors de son intervention, hier, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. « En plus du changement climatique, le défi alimentaire nous oblige à aller vers une performance optimale dans le secteur agricole à travers une agriculture plus technique et durable qui préserve la nature en introduisant des nouvelles techniques, utilisation des ressources hydriques d’une façon économiques et machines performantes innovantes », a plaidé l’intervenant.
Outre le volet technique, M. Hambli a appelé aussi à former la ressource humaine pour mettre en œuvre la politique de modernisation de l’agriculture. « Afin de mettre en place cette politique de modernisation, il faut former la ressource humaine dont les cadres, les ingénieurs, les formateurs, les conseils et les vulgarisateurs », a-t-il plaidé, soulignant que le secteur a besoin aussi de techniciens et consultants techniques qui travaillent sur le terrain.
Il a fait savoir, dans ce sillage, que le secteur agricole souffre actuellement d’une carence importante en termes de ressources humaines. L’invité de la chaîne III de la Radio nationale a indiqué aussi qu’il « faut redynamiser les instituts techniques qui sont sous tutelle du ministère de l’Agriculture et mettre en œuvre des programmes pédagogiques en vue de concrétiser la politique de l’Etat et la vision du président de la République ». M. Hambli a fait savoir que la Chambre nationale d’agriculture a lancé une grande campagne d’investissement dans les parcours sahariens. « Nous avons rencontré une carence d’encadreurs, d’ingénieurs et surtout de techniciens pour les secteurs d’élevage, arboriculture, entre autres », a-t-il déploré. Il a indiqué que les pouvoirs publics ont ouvert un grand chantier dans le secteur agricole qui doit être accompagné par des réformes dont la formation. « Nous ne pouvons pas aller loin sans la formation ; on parle aussi de la modernisation et de la numérisation du secteur mais nous ne disposons pas d’encadrement », a-t-il souligné.
Évoquant l’impact des changements climatiques sur l’agriculture, l’intervenant a indiqué qu’il faut s’adapter grâce à la modernisation, l’optimisation et la protection des ressources à travers la protection des sols ainsi que la préservation de l’eau en recourant à la numérisation et à la digitalisation des systèmes d’irrigation et de contrôles des sols. Pour M. Hambli, il y a aussi la nécessité d’une utilisation optimale des engrais et tout ce qui est mécanisation agricole qui « nécessite actuellement des machines spécifiques pour faire face à la sécheresse récurrente ». Il a souligné également que « le président de la République a autorisé l’importation du matériel agricole rénové ; une démarche importante pour répondre aux besoins des professionnels du secteur ».
Mohand S

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