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En dépit des efforts consentis pour l’amélioration du cadre de séjour à Aïn El Turck:
L’incivilité continue d’enlaidir les plages

Une légère amélioration des conditions d’accueil a été relevée par les dizaines de familles, qui ont convergé mardi, deuxième jour de l’aïd, à la faveur d’une journée ensoleillée et une hausse sensible de la température, vers les plages de la contrée d’Aïn El Turck.

En effet, cet état de fait a été constaté sur ces lieux de détente des localités dépendantes administrativement du chef-lieu de la daïra, idéaux pour un laps de temps de relaxation au bord de mer. Les lieux ont été, notons-le, réhabilités un tant soit peu et ce, suite aux efforts consentis par les responsables locaux, afin de tenter d’éradiquer les répugnantes frasques perpétrées par l’incivilité, descendante de parents à l’incisive latérale supérieure et la prémolaire aurifiées. Cependant l’inanité de la chimère réside malheureusement dans le fait que l’affluence désordonnée a laissé après son passage des traces affligeantes, qui s’identifient notamment à travers des amoncellements de restes de victuailles et un éventail de détritus abandonnées à même le sable, probablement dans l’intention de nourrir les goélands et autres animaux nuisibles.
Le spectacle devenu viral après l’escale de ce rush au niveau de ces plages lors de cette sortie d’oxygénation, agresse la vue et l’odorat du plus imperturbable.
«C’est aberrant et condamnable ! Nous nous interrogeons souvent pourquoi certains trouvent un malin plaisir à salir et à vandaliser ces lieux de détente. Nous avons l’impression qu’ils éprouvent une sentimentalité bêlante à l’égard de tout ce qui est agréable au regard du contemplatif », ont fait remarquer avec un vif désappointement des riverains adeptes de la propreté de la localité de St Germain, dont la plage a été envahie par des dizaines de familles dans un désordre dépassant tout entendement et où les solariums clandestins ont fait une apparition précoce.
Toujours est-il que ces actes répréhensibles ont encrassé les lieux en question, compromettant ainsi grandement toute offre d’un cadre de séjour agréable au bord de la mer.
« L’importance du volet relatif à la préservation de la propreté des plages, ne semble pas vraisemblablement être prise en considération par certains citoyens, qui ignorent tout, à priori, des règles élémentaires du civisme. Ces derniers n’hésitent pas à déverser toutes d’ordures sur les plages de ce littoral après leur bref passage, qui ont inspiré jadis à confectionner de belles cartes postales, représentant des panoramas époustouflants » ont ajouté l’air morose et excédé nos interlocuteurs.
Selon le constat, ni les campagnes de sensibilisation pour leur préservation et encore moins les opérations de nettoyage, effectuées, dans certains cas à titre bénévole, par des riverains, ne sont parvenues à arrêter le massacre perpétré par l’incivilité.
Le même son de cloche s’est fait entendre à propos de ces actes d’incivisme chez d’autres riverains, domiciliés à proximité des plages, jalonnant la municipalité d’Aïn El Turck. Ce malheureux état de fait a été constaté de visu, lors d’une visite effectuée récemment par une commission du tourisme, dans ces plages, ponctuée par des haltes au niveau de certaines localités, qui s’apprêtent à accueillir des millions d’estivants. Un ancien habitant de la localité de Bouisseville a évoqué « dans le temps, il existait des gardes champêtres, qui avaient pour mission de veiller à la préservation de la propreté et la sauvegarde de l’environnement et éventuellement infliger des amendes à tout contrevenant pris en flagrant délit et ce, sur la base d’un arrêté de wilaya. Il suffit tout simplement de dépoussiérer cette réglementation pour tenter d’arrêter le massacre commis allègrement par le dénué de culture, qui rit bêtement à gorge déployée et s’exprime, ridiculement béat, à travers un vocabulaire frisant le vulgaire ». Un avis partagé à l’unanimité par nos interlocuteurs, dont la plupart sont propriétaires d’habitations pied dans l’eau et donc durement confrontés à ce triste constat.
Rachid Boutlélis

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