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Lors de son entrevue périodique avec les médias nationaux : le président de la République annonce son intention de se présenter pour un deuxième mandat

«Je pense que le moment est venu d’annoncer que je me présente pour un deuxième mandat comme le permet la Constitution», a indiqué le président de la République.

Le président de la République a annoncé, ce jeudi, son intention de briguer un second mandat. Lors d’un entretien de presse diffusé sur les chaînes de télévision nationales, le chef de l’Etat a affirmé répondre à une demande exprimée par «plusieurs partis et organisations politiques et non politiques et de la jeunesse». Il y a lieu de préciser à ce propos que des appels en faveur d’un deuxième mandat pour le président de la République se sont fait insistants ces derniers jours. «Je pense que le moment est venu d’annoncer que je me présente pour un deuxième mandat comme le permet la Constitution», a indiqué le président de la République. Cette décision sera soumise au peuple algérien à qui «reviendra le dernier mot», a affirmé le président de la République. Dans le même entretien, le président Abdelmadjid Tebboune a souligné que «toutes les victoires réalisées sont celles du peuple algérien et non les miennes».

Le Président a indiqué qu’«il est de notoriété publique que les recettes de l’Etat ont augmenté, que la saignée du Trésor relève du passé». Une vérité qui se vérifie sur le terrain à travers les actions sociales et l’impressionnant programme de logement, notamment. Et le chef de l’Etat d’ajouter :  «l’Algérie a récupéré les fonds dilapidés qu’elle pouvait récupérer et estimés en milliards de dollars». Le président de la République a rappelé, dans ce contexte, que «le citoyen algérien aujourd’hui jouit de tous ses droits et accomplit ses devoirs».

Lors de cette même entrevue médiatique périodique au Palais du peuple, le président de la République, a rappelé qu’il s’était présenté lors de sa première candidature à la Présidence de la République comme «le candidat de la jeunesse et de la société civile». «Le pire dans de tels parcours c’est de rester au milieu du gué avant d’arriver à bon port», a-t-il estimé. Aussi, a-t-il assuré qu’il continuera sur cette lancée en tant que candidat pour un deuxième mandat, adressant ses remerciements aux partis politiques l’ayant soutenu. L’Algérie est aujourd’hui «un pays redouté militairement, politiquement et sur d’autres plans» et «tout le monde reconnaît ses exploits, l’adversaire avant l’ami», a affirmé le président de la République, soulignant que la prochaine étape, s’il est plébiscité par le peuple, sera consacrée à «l’ancrage de ce qui a été initié». Le président de la République a rappelé, dans ce contexte, que son mandat actuel avait en fait été réduit à deux ans et demi, les efforts ayant été concentrés, les deux premières années, sur la lutte contre la issaba et les répercussions de la pandémie de Covid-19.  «Les Algériens sont aujourd’hui conscients que leur pays est en sécurité», a-t-il poursuivi. «Ils ont le droit d’accepter ou de refuser», a-t-il dit en référence à son annonce de candidature, rappelant que «le peuple est souverain». Et de dire sa «foi profonde, depuis son plus jeune âge, dans les capacités de l’Algérie à écrire l’histoire».

Le président de la République est, par ailleurs, revenu sur d’anciennes pratiques délétères qui, a-t-il dit, «rappellent aux Algériens un passé douloureux alors que nous parlons d’Algérie nouvelle». Ces pratiques «doivent cesser», a-t-il insisté. Après avoir réaffirmé que «l’Algérie et son peuple ont triomphé de la +contre-révolution+», le président de la République a mis en garde contre «les résidus et les opportunistes à l’affut», rappelant leurs tentatives de créer un climat d’instabilité par des actes de sabotage et des agressions contre les membres du corps médical, ainsi que leurs tentatives de provoquer des pénuries. «Ces pratiques n’étaient pas sans contrepartie», a-t-il fait observer. «La cinquième colonne mobilisée par des parties étrangères participe de cette même entreprise, plusieurs pays souhaitant l’instabilité de l’Algérie car sa stabilité est synonyme de puissance dans plusieurs domaines», a expliqué le président de la République. «Les Algériens ont compris aujourd’hui que la bataille était réelle et que nous avons franchi de grands pas vers la victoire», a-t-il enchaîné.

Cette annonce de candidature diffusée sur les chaînes de télévision a été confirmée par le retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles du prétendant à la candidature à l’élection présidentielle du 7 septembre 2024.

Plusieurs partis politiques ont salué, jeudi, cette annonce . Ils se sont, à ce propos, félicités des réalisations accomplies dans différents domaines. A cette occasion, le Rassemblement national démocratique (RND) a exprimé, dans un communiqué, «sa satisfaction quant à la réponse du président de la République à l’appel du Conseil national du parti à briguer un nouveau mandat présidentiel afin de poursuivre le processus de réformes et de propulser l’Algérie vers un avenir prometteur auquel le peuple algérien aspire».

Le parti a réaffirmé «son adhésion, avec tous ses militants, à la réussite du processus électoral, à travers la contribution à une campagne propre et distinguée, outre la mobilisation avec ses partenaires et acteurs politiques pour la victoire du candidat Abdelmadjid Tebboune à la prochaine élection présidentielle». Pour sa part, le Mouvement El Bina El Watani s’est félicité de l’annonce par le président de la République de son intention de se présenter pour un second mandat, exprimant «sa grande satisfaction pour cette importante décision». Dans son communiqué, le même parti a souligné que cette annonce intervient «conformément à la décision de son Conseil consultatif national de plébisciter la candidature du président de la République à l’élection présidentielle prévue le 7 septembre prochain».

Le Mouvement a en outre fait part, dans un communiqué, de sa disposition à «mener à bien ce rendez-vous et de son entière mobilisation à contribuer à la dynamisation d’une campagne électorale de qualité dans toutes les parties du pays, pour une participation populaire massive».

Dans le même contexte, le Mouvement El Islah a affirmé son appui et son soutien absolu au prétendant à la candidature M. Abdelmadjid Tebboune. Selon la même source, la décision de soutien est intervenue «pour les nombreuses réalisations accomplies lors du 1er mandat dans l’Algérie nouvelle, après qu’il a mené le pays à bon port avec courage à une période très difficile». Selon le communiqué, le président de la République a réussi à «réaliser la stabilité politique et socio-économique, en dépit de la situation difficile qu’a traversé le pays et des complots ourdis contre l’Algérie tant à l’intérieur qu’à l’extérieur».

Pour sa part, le parti Tajamoue Amal El Djazair (TAJ), a affirmé dans un communiqué son adhésion à la démarche exprimée par le président de la République pour «poursuivre le challenge d’une Algérie stable et prospère».Il a également mis en avant les étapes majeures franchies par l’Algérie nouvelle sous la conduite du président de la République grâce auxquelles «nous récoltons aujourd’hui les fruits d’une direction clairvoyante sur tous les plans». Par la même occasion, ces acteurs politiques ont appelé l’ensemble des citoyens à une participation massive à la prochaine échéance présidentielle pour préserver la stabilité et la sécurité du pays et de ses institutions.

A ce jour, l’ANIE a recensé 35 prétendants à la candidature à l’élection présidentielle du 7 septembre.

 Nadera Belkacemi

 

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