Région

Lutte contre les maladies à transmission hydrique : nécessité de renforcer les systèmes de veille sanitaire

Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales
et de l’Aménagement du territoire, Mahmoud Djamaa a souligné, jeudi à Tlemcen , l’importance de renforcer et de moderniser les systèmes de veille sanitaire dans la lutte contre les maladies à transmission hydrique.

Lors de l’ouverture des travaux d’un colloque consacré à la prévention de ces maladies, M. Djamaa a soutenu que «l’établissement de bases solides dans la prévention des maladies à transmission hydrique nécessite le renforcement et la modernisation des systèmes de veille sanitaire, afin de permettre une alerte précoce et une intervention rapide face aux risques menaçant la santé des citoyens et l’environnement, tout en approfondissant la coordination intersectorielle et en renforçant le travail de terrain».
Il a souligné que son ministère a adopté plusieurs mécanismes réglementaires pour faire face aux risques sanitaires liés à la pénurie d’eau, notamment par la création d’une Commission nationale de prévention et de lutte contre les maladies à transmission hydrique en coordination avec les ministères concernés. Cette commission a mis en place des mesures concrètes ayant permis de contenir la propagation de ces maladies et de maîtriser le traitement des foyers d’épidémies dès leur apparition, tout en assurant un suivi de leur évolution géographique via un dispositif de veille et de surveillance, ce qui a permis d’atténuer leur impact négatif sur la santé publique. Le même responsable a également indiqué que le ministère de l’Intérieur accorde une grande importance à la problématique des maladies à transmission hydrique et oeuvre à assurer les conditions adéquates et les moyens nécessaires pour améliorer le cadre de vie des citoyens, notamment par l’allocation de financements annuels dans le cadre des budgets locaux, de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales, ainsi que des programmes locaux de développement, visant à améliorer la gestion des déchets, l’hygiène de l’environnement, l’accès à l’eau potable et l’assainissement. Cette rencontre s’est tenue à l’Ecole nationale des ingénieurs de la ville «Abdelmadjid Meziane» de Tlemcen, à l’occasion de la clôture de la première phase d’un cycle national de formation destiné aux cadres des collectivités locales chargés des bureaux d’hygiène communaux.
Elle a vu la participation des walis de Tlemcen, Tiaret et Sidi Bel-Abbès, ainsi que la secrétaire générale de la wilaya d’Aïn Témouchent. Des communications ont été présentées par des cadres des ministères de l’Intérieur, de la Santé et des Ressources en eau, sur des thèmes abordant, entre autres, «Le rôle du secteur de l’Intérieur et des Collectivités locales dans la prévention des maladies hydriques», «L’importance du contrôle de la qualité de l’eau et de l’assainissement dans la prévention des maladies hydriques» et «Les mesures scientifiques de prévention contre les maladies à transmission hydrique». Cette première phase de la formation nationale, organisée par le ministère de l’Intérieur du 9 février au 29 mai 2025, a permis de former plus de 800 cadres des collectivités locales, notamment ceux en charge des bureaux de santé communaux. L’objectif est d’étendre cette formation à 12.000 agents, selon les organisateurs. La formation a été assurée par des spécialistes et professeurs en santé publique, en prévention des maladies à transmission hydrique et zoonoses, en gestion de crise en cas de foyers d’épidémies, en communication avec les citoyens et institutions, ainsi qu’en coordination intersectorielle, a-t-on ajouté.

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