Maison de la Culture et des Arts «Zeddour Brahim Kacem» : colloque littéraire en solidarité avec le peuple palestinien
La 11e édition du colloque littéraire national «Choumouaa la tantafi» (Bougies qui ne s’éteignent pas), s’est ouverte samedi à la maison de la culture et des arts «Zeddour Brahim Kacem» à Oran, dédiée à la Palestine et à son peuple qui fait face à l’agression sioniste barbare.
Organisée sous le slogan «Palestine, nos yeux veillent sur vous», cette édition se veut une manifestation de solidarité avec le peuple palestinien qui lutte pour sa liberté et qui résiste aux crimes odieux de l’ennemi sioniste, a souligné la directrice de la maison de la culture, Bakhta Kouadri dans une allocution d’ouverture. Pour sa part, Mohamed Bachir Bouyedjra, spécialiste en littérature algérienne à l’université d’Oran 1 «Ahmed Ben Bella» a rappelé que «tous les écrivains algériens, anciens et contemporains ont abordé dans leurs poèmes et œuvres littéraires la question de la Palestine et de la lutte du peuple palestinien face à l’entité sioniste dont les grands poètes Mohamed Laid Al Khalifa et Moufdi Zakaria. L?ouverture de cette édition, à laquelle prend part une pléiade de poètes et d’universitaires de différentes wilayas du pays, a été marquée par la projection d’une vidéo qui est un montage poétique intitulé «Cri de l’enfant de Ghaza» de la poétesse Meriem Benali et réalisée par la maison de la culture et des arts d’Oran, traitant des crimes commis par l’occupant sioniste à l’encontre d’enfants vivant dans des conditions difficiles en raison de la violence la plus horrible connue par l’humanité. En outre, un groupe de poètes dont Noureddine Mabkhouti (Tlemcen), Bouchra Rahali (El Bayadh), Bakhit Mohamed (Mostaganem), Aida Saadi, Amine Masrani et Nacéra Bensassi (Oran), ont présenté des poèmes sur la Palestine qui expriment les souffrances de Ghaza, fait la chronique de «Tofane El Aqsa» (Déluge d’El Aqsa) et de la résistance du peuple palestinien déterminé à remporter la victoire et rappelle la position de l’Algérie et son soutien à la cause palestinienne. Le programme de ce colloque de trois jours comporte une série de communications s’articulant principalement autour de l’axe de la littérature de résistance, dont «la caractéristique du discours révolutionnaire dans le roman algérien», «la résistance culturelle et son impact dans l’appui à la guerre de libération», «les échos de la révolution algérienne dans les textes poétiques populaires».
Cette manifestation littéraire est organisée par la maison de la Culture et des arts en coordination avec l’académie l’Oranais des études et de l’interaction Culturelle et la direction de la culture et des arts.