
Mostaganem : journée d’étude sur l’intelligence artificielle et les cellules de communication des entreprises
Avec la collaboration de la faculté des sciences sociales de l’université de Mostaganem et sous le patronage du wali, l’association de wilaya des journalistes a organisé lundi, une journée d’étude sur : « l’intelligence artificielle et les cellules de communication des entreprises ».
A cette journée d’étude, initiée dans le cadre de la célébration de la journée nationale de la presse, y ont assisté le professeur Amir Abdessamed représentant le recteur de l’université, le doyen de la faculté des sciences sociales, des professeurs, des étudiants, des chargés de cellules de communication d’administrations et d’entreprises étatiques et privées et des représentants du mouvement associatif. Dans un discours d’ouverture des travaux, le président de l’association de wilaya des journalistes, Kassous Charef , a mis en exergue l’importance du thème de cette journée d’étude , vu l’intérêt qu’accorde l’intelligence artificielle (IA) pour relever le défis en ces temps où la technologie est maitresse dans le domaine numérique qui se généralise à tous les secteurs de l’activité humaine, toutefois en évitant l’aspect négatif de l’IA.
Les docteurs Habib Boufeda, journaliste à la radio Dahra , Saliha Benkerdagh , directrice de la maison de l’intelligence artificielle de l’université de Mostaganem et Souhil Fouad , chef d’une start-up, ont animé successivement , sous la supervision du modérateur, le docteur en communication Mérouani Mohamed, des conférences . Ainsi, les intervenants ont tous exprimé les avantages et les inconvénients de l’intelligence artificielle, perçue certes comme un danger, mais très utile, toutefois si cette technologie est utilisée par des compétences avérées. En effet, elle permet de fournir rapidement à l’homme des données et des résultats de recherches sur tel ou tel sujet. C’est une arme à double tranchant.
Des intervenants ont indiqués que la formation est essentielle pour s’adapter à cette réalité technologique. Les journalistes doivent se former pour être au diapason des nouvelles technologies de la communication, en vue d’un usage répondant à l’étique de la profession et la déontologie. Toute information doit être recoupée avant sa publication, pour ne pas enrichir les fake news qu’ils doivent combattre. Les multiples applications et outils qu’offre l’IA doivent être utilisés à bon escient et la vigilance doit être rigoureuse. Le journaliste doit être bien formé et préparé pour faire son travail. Bien que l’IA possède à travers le monde plus de 500 milles logiciels et programme, elle ne peut remplacer les journalistes selon un expert.
Dans les débats qui ont suivi les interventions, un riche débat s’est instauré et plusieurs questions ont été soulevées. Dans leurs réponses à ces questions, les conférenciers ont insisté sur la formation de compétences, le recours à vigilance et le savoir d’exploitations de l’IA, tout en évoquant la formation depuis deux ans, d’étudiants à la lutte contre la cybercriminalité. Des cycles de formation pour les chargés de cellules de communication des administrations et d’entreprises sont nécessaires. Aussi, il est envisagé la création en Algérie du plus grand centre de recherche et de développement numérique en Afrique.
Charef.N