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Mostaganem : les hommes libres du Dahra sur les planches

Dans le cadre de la célébration de journée de la Victoire, l’association théâtrale « Mohamed Benmohamed » a monté une pièce intitulée « les libres du Dahra » d’après un texte de Adel Abdelkader et une mise en seine de Abdelkader Mohamed, qui a été jouée, dans la soirée du dimanche, à la maison de la culture « Ould Abderrahmane Kaki » de Mostaganem, avec trente trois comédiens.

La dite pièce a reflété sur les planches les préparatifs et le déclenchement de la guerre de libération nationale le premier novembre 1954 dans le Dahra Mostaganémois, à l’instar des autres régions du pays. C’est grâce à Bordji Amar, doué d’un très bon caractère et d’un fort génie, qui a adhèré en 1944 au parti du peuple algérien (PPA) et devenu rapidement responsable politique dans le Dahra Mostaganémois qui est parvenu à faire adhérer à ce parti indépendantiste plus de trois cents militants qu’il a bien structurés et rendre sincères et engagés prêts à se sacrifier pour libérer l’Algérie. C’est le jeune comédien Oussama Abdelkrim qui a incarné Bordji Amar. En 1949, celui-ci devient membre de l’organisation secrète (organisassions armée du PPA-MTLD) (Parti du peuple algérien- Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques). A la fin de l’été 1954, Bordji Amar a reçu Benabdelmalek Ramdane, membre des 22, adjoint de Larbi Ben Mhidi, responsable politique de l’Oranie, en vue de préparer le déclenchement de la guerre de libération nationale. C’est le comédien Boudane Mohamed qui à incarné Benabdelmalek Ramdane. Ainsi, les entrainements militaires des militants choisis ont commencé pour être prêts à passer à l’action le jour « J ». Les actes ont été mis en évidence sur les planches. Chacune de ces scènes et celles qui ont suivi ont été précédés par la narration du texte en question faite par le professeur d’université en retraite Bencheida Mansour ancien comédien. Aussi, des scènes de séances de tortures de patriotes algériens vendus par des traitres ont été mises en scènes. Le premier novembre 1954, Bordji Amar et ses militants, scindés en groupes commandés chacun par un chef, passent à l’action. Un colon est tué à Cassaigne (Sidi Ali), des incendies de fermes de colons, des sabotages et des coupures de fils téléphoniques et des poteaux électriques sciés ont été enregistrés dans les communes de Bosquet (Hadjadj), Ouillis (Benabdelmalek Ramdane) et Cassaigne (Sidi Ali). Le 22 décembre 1954, Bordji Amar et son neveu Kadour sont tués au cours d’un accrochage avec les forces coloniales. Cependant l’action armée a continué jusqu’au 19 mars 1962, date du cessez le feu. Le cinq juillet 1962, l’Algérie obtient son indépendance. Les comédiens font revivre les scènes de joie des Algériens. A la fin de la représentation, les comédiens ont été vivement applaudis par la nombreuse assistance.

Charef N

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