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Naissance de la diplomatie algérienne : dans le feu de la guerre de libération nationale

Grâce à des hommes de la trempe de feu Chanderli, l’Algérie a su enfanter une autre génération de diplomates qui ont secouer l’Onu lors des décennies 60 et 70, et brille aujourd’hui de mille feu contre l’entité sioniste et le Maroc. Deux régimes colonialistes qui trouveront toujours en l’Algérie la fière nation indépendante pour les combattre.

 

La diplomatie algérienne n’est pas né à l’indépendance du pays. bien au contraire elle fut l’un des moteurs de la révolution d’indépendance. L’Algérie a lutté par les armes, mais aussi par le génie de ces jeunes militants qui ont porté la voix du combat de tout un peuple à l’Onu, devant la Ligue arabe et bien d’autres instances, à l’image de l’organisation des pays non aligné. C’est ce qui ressort de la rencontre organisé, hier, au siège du quotidien El Moudjahid. Ainsi, l’expression «véritable révolution diplomatique» a été utilisée à juste titre pour qualifier le grand travail mené par les représentants du FLN dont le travail constant sur la scène internationale. Ceci a permis, à l’automne 1955, l’inscription de la question algérienne à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ONU, a affirmé mercredi à Alger le Moudjahid et ancien diplomate, Noureddine Djoudi. Ancien diplomate et Moudjahid, M. Djoudi a rappelé que Abdelkader Chanderli qui était

journaliste au moment du déclenchement de la guerre de libération nationale, a réussi à «établir des liens étroits, à la fois, avec la presse américaine, et notamment avec la grande centrale syndicale (AFL-CIO) qui avait une influence énorme sur la politique américaine».

Ces liens lui ont permis, par la suite, d’»avoir des relations directes, plus qu’amicales, avec la famille Kennedy», a-t-il ajouté lors de cette rencontre intitulée «La diplomatie algérienne aux Nations unies : de Abdelkader Chanderli à Amar Bendjama».

Après le déclenchement de la guerre de libération, «il fallait absolument que le monde sache quel était le sens de notre combat et découvre l’histoire millénaire de l’Algérie que l’occupant a essayé d’effacer, a-t-il expliqué. Pour cela, a-t-il poursuivi, «nous avons œuvré à la création d’un mouvement de sympathie pour la révolution algérienne à travers la multiplication des associations d’amis de la révolution».

Aujourd’hui, l’ancien diplomate se félicite de la «renaissance» de cette dynamique de la diplomatie algérienne, restée «fidèle à ses principes adoptés pendant la guerre de libération». «Depuis l’élection du président M. Abdelmadjid Tebboune, il y a eu une reprise en main, la diplomatie algérienne est revenue de nouveau à ce qu’elle était auparavant. Sa voix est devenue plus audible», a-t-il fait remarquer, saluant les positions du président de la République sur les questions palestinienne et sahraouie.

Le président de l’Association internationale des «Amis de la Révolution algérienne» a rendu également un hommage «appuyé» à l’action de la mission diplomatique algérienne à l’ONU pour son activisme au sein du Conseil de sécurité, notamment à l’ambassadeur Amar Bendjama qui a été «à la hauteur» de la mission qui lui a été confiée. Le représentant du ministère des Moudjahidine qui a lu une lettre au nom du ministre, Laid Rebigua, a salué, de son côté, le «rôle remarquable» du défunt Chanderli dans l’internationalisation de la question algérienne et l’obtention du soutien de l’ancien président américain à l’indépendance de l’Algérie. Grâce à des hommes de la trempe de feu Chanderli, l’Algérie a su enfanter une autre génération de diplomates qui ont secoué l’Onu lors des décennies 60 et 70. La question palestinienne, le dossier sahraoui et la lutte contre le régime de l’Appartheid ont alimenté cette diplomatie qui brille aujourd’hui de mille feu contre l’entité sioniste et le Maroc. Deux régimes colonialistes qui trouveront toujours en l’Algérie la fière nation indépendante pour les combattre.

Nadera Belkacemi

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