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En présence de trois ministres et 15 ambassadeurs africains:
Oran abrite la première édition du salon africain des affaires

La première édition du salon africains des affaires se tiendra à Oran le 9, 10 et 11 du mois en cours, a-t-on appris auprès des organisateurs de cet événement.

«Ce salon se tient dans des conditions «géo-stratégiques» décisives pour l’avenir du continent africain, dont les peuples et les gouvernements aspirent à une coopération et un partenariat économique équitable avec leurs partenaires des différents continents du monde», peut- on lire dans un communiqué, qui rappelle l’importance de l’initiative de l’Algérie dans la lutte pour l’intérêt du continent africain. « Une initiative pour établir des «relations gagnant-gagnant » avec ses partenaires appartenant aux grands pôles économiques dans le monde. La démarche algérienne a eu un écho positif de la part des pays africains frères, avec lesquels nous partageons la lutte historique pour la libération de notre continent du colonialisme. «Et c’est avec ses pays frères, que nous poursuivons également la lutte pour l’indépendance économique et pour la croissance et le développement social des peuples africains» ajoute le communiqué.
La première édition du salon africain des affaires au Centre des conventions d’Oran (CCO), se distingue par la rencontre des responsables des grandes institutions économiques des pays participants, et dans divers domaines industriels, c’est une occasion aussi pour mettre en place des plans de travail futurs qui profiteront à tous et contribueront à libérer les économies africaines des monopoles imposés par certaines entreprises internationales et institutions étrangères sur les biens du continent, et qui leur procure des profits sans contribuer au «développement local» auquel aspirent les peuples de notre continent, de la présence de ces entreprises sur leurs terres.
Cet événement se veut une nouvelle ère d’échanges fructueux entre l’Algérie et ses partenaires africains, à travers ce que présenteront les participants dans leurs différents domaines de spécialisation, dans le secteur de la santé, l’industrie pharmaceutique, le transport et la logistique, l’environnement, les énergies renouvelables et les institutions émergentes, ainsi que l’agriculture et les industries L’alimentation, le bâtiment et les travaux publics, l’hydraulique et ses équipements, les industries du cuir et du textile, etc. Ce sont ces sujets qui feront l’objet de discussions lors de la deuxième journée du salon.
Il est à rappeler que l’année dernière, l’Algérie a ratifié l’accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), selon un décret présidentiel publié au Journal officiel (JO) n 36. «Est ratifié et sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine, signé à Kigali, le 21 mars 2018», est-il indiqué dans ce décret présidentiel n 21-133. Selon l’accord portant sa création, la Zlecaf vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité par la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent africain et conformément à la vision panafricaine d’une «Afrique intégrée, prospère et pacifique» telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063.
De plus, il s’agit à travers cet accord de créer un marché libéralisé pour les marchandises et services à travers des cycles successifs de négociations, de contribuer à la circulation des capitaux et des personnes physiques et faciliter les investissements en s’appuyant sur les initiatives et les développements dans les Etats parties. Autre objectif mentionné, celui de poser les bases de la création d’une union douanière continentale à un stade ultérieur, promouvoir et réaliser le développement socio-économique inclusif et durable, l’égalité de genres et la transformation structurelle des États parties et renforcer la compétitivité des économies des États parties aux niveaux continental et mondial.
Il s’agit également de «promouvoir le développement industriel à travers la diversification et le développement des chaînes de valeurs régionales, le développement de l’agriculture et la sécurité alimentaire, de résoudre les défis de l’appartenance à une multitude d’organisations qui se chevauchent, et accélérer les processus d’intégration régionale et continentale».
Fethi Mohamed

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