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Organisation d’une élection présidentielle anticipée : la classe politique salue la décision du Président

Les acteurs de la scène politique nationale approuvent la décision du chef de l’Etat d’avancer la date de l’élection présidentielle. L’échéance électorale ramenée au 7 septembre prochain ne constitue aucunement un problème pour les partis.

La grosse cylindrée de l’opposition, à savoir le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a qualifié par la voix de son président, Abdelali Hassani, la décision du président de la République d’ «importante mesure qui servira cette échéance électorale». Affirmant que cette importante décision est «une réponse aux hypothèses sur l’éventualité de la non-tenue de l’élection présidentielle», le président du MSP a assuré que son mouvement «répondra à cette importante mesure de manière positive».
le Front El Moustakbal, de son côté, estime que cette décision «témoigne de l’attachement constant au processus constitutionnel et du maintien des rendez-vous électoraux qui sont désormais une conviction nationale ancrée au sein des institutions de la République». Dans un communiqué rendu public, le parti a mis en évidence «le socle démocratique national sain». Lequel «ne sera que consolidé davantage pour mieux avancer vers l’avenir», souligne-t-on, non sans réfuter «les faux prétextes et faisant taire les détracteurs». Ainsi, le Front El Moustakbal considère que cette décision «reflète la relation exceptionnelle unissant les institutions constitutionnelles, la régularité et la pertinence des nouvelles orientations de l’Algérie nouvelle qui se distingue désormais, au vu de tous, par un processus institutionnel stable».
Pour ce qui le concerne, le parti Talaie el Houriat a estimé que la décision du président de la République «relève de ses prérogatives constitutionnelles». Dans un communiqué rendu public, le même parti note que «l’Etat fort et stable sur les plans, politique et sécuritaire avec une économie prospère, est celui qui dispose d’institutions légales et d’un front interne, stable, fort, cohérent et synergique». La formation créé par Ali Benflis a pris l’engagement de «ne ménager aucun effort pour contribuer à toute démarche à même de renforcer la cohésion nationale, en plaçant l’intérêt suprême du pays, sa sécurité et sa stabilité, au dessus de toute considération politique».
Le parti islamiste Ennahda a affirmé, quant à lui, respecter la décision du président de la
République. Il n’a pas moins souhaité, dans un communiqué, que la prochaine élection présidentielle sera «l’étape de la consécration de la volonté populaire avec une participation
massive, en vue de concrétiser l’Etat de droit, de maintenir la stabilité et d’écarter tous les obstacles entravant l’édification d’une économie forte, mais aussi pour permettre à l’Algérie de poursuivre son rôle d’acteur pivot sur les plans régional et international». Ennahada a également appelé à «assurer le climat idoine pour l’organisation de l’élection présidentielle, en commençant par la révision de la loi organique relative au régime électoral».
L’autre parti islamiste, le Mouvement de l’entente nationale, a considéré que la décision présidentielle «dénote la volonté politique pour un retour à la situation normale et traditionnelle de l’échéance présidentielle, ainsi que le souci constant de l’Algérie de préserver la stabilité constitutionnelle et le bon fonctionnement des institutions, outre le respect de la volonté du peuple algérien libre et souverain dans l’expression de son choix dans un climat démocratique pluraliste, intègre et transparent». Le même parti a affiché sa «disposition pour mener à bien ce rendez-vous national majeur, en faveur du choix constitutionnel et institutionnel souverain», appelant à «la réalisation d’une véritable cohésion nationale»
Une nouvelle formation politique, à savoir le Front du militantisme national s’est, pour sa part, félicité de la décision relative à la tenue d’une élection présidentielle anticipée, affirmant qu’elle «arrive à point nommé pour faire taire les voix souhaitant semer le doute». Un autre front, celui d’El-Hokm Errached s’engage à «accompagner ce processus politique et prendre part à la consécration des principes de la démocratie, afin de répondre aux aspirations de la volonté populaire et réaliser les ambitions des élites politiques et sociales».
Yahia Bourit

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