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Ouverture de l’année judiciaire 2023/2024 : le Président Tebboune appelle à poursuivre l’entité sioniste devant la CPI 

Le propos du Président Abdelmadjid Tebboune ne s’arrête pas à la seule agression d’octobre-novembre 2023, mais englobe tout le système coloniale et l’idéologie sioniste, depuis que ses chefs terroristes ont provoqué le départ massif des Palestiniens de leurs terres.

Le président de la République a choisi le sollennel cadre de l’ouverture de l’année judiciaire pour appeler «tous les hommes libres du monde, les juristes arabes et les instances et organisations internationales à intenter une action judiciaire devant la CPI et les organisations internationales de défense des droits de l’homme, contre les violations», dont se rend coupable l’entité sioniste. Celle-ci a commis les crimes les plus ignobles à l’encontre du peuple palestinien. Le chef de l’Etat qui s’est exprimé lors de l’ouverture de l’année judiciaire 2023-2024, qu’il a présidé, hier, a intégré cette déclaration dans son discours devant les magistrats algériens, au moment où l’agression israélienne contre la bande de Ghaza a fait plus de 10.000 morts et dure depuis un mois. Cette séquence du conflit israélo-palestinien aussi terrible puisse-t-elle être n’est pas un fait isolé. Le peuple de Palestine vit sous un régime coloniale raciste et inhumain depuis 1948, cela fait donc plus de 75 ans de violation des ses droits dans un contexte de crime contre l’humanité perpétré «pendant des décennies», précise le président de la République. Ainsi, le propos du Président Abdelmadjid Tebboune ne s’arrête pas à la seule agression d’octobre-novembre 2023, mais englobe tout le système coloniale et l’idéologie sioniste, depuis que ses chefs terroristes ont provoqué le départ massif des Palestiniens de leurs terres.

Cette procédure judiciaire est rendu nécessaire, souligne le chef de l’Etat, et «est le moyen de mettre fin à l’impunité dont jouit l’occupation sioniste qui dure depuis des décennies». Il a relevé que cette démarche judiciaire internationale «constitue un refuge pour les frères palestiniens en vue de recouvrer leur droit à l’établissement de leur Etat indépendant, avec Al-Qods comme capitale». Un droit sacré que l’entité sioniste refuse d’admettre, soutenu par un occident arrogant et insensible aux souffrances de tout un peuple. Le Président de la République a, ainsi, fustigé «le silence de la communauté internationale face aux massacres quotidiens» perpétrés contre le peuple palestinien. Totalement assiégé par la puissance occupante, en flagrante violation des règles du droit international humanitaire, le peuple de Palestine subit des massacres ignobles de manière ininterrompue. On n’a jamais assisté à ce genre de pilonnage depuis la seconde guerre mondiale  où d’innombrables crimes de guerres avaient été commis par l’Allemagne nazie. Ce qui se commet à Ghaza depuis un mois  constitue «un génocide contre un peuple occupé», dit le président de la République.

Abordant le sujet relatif à l’institution judiciaire, dont c’est l’entame de l’année 2023-2024, le chef de l’Etat a valorisé les résultats obtenus par les efforts consentis par les magistrats. Il a ainsi transmis la satisfaction de l’Etat quant au bilan positif de la Justice. Par ailleurs, le président de la République, a appelé le Conseil supérieur de la magistrature  à faire face à toutes les tentatives de porter atteinte à la crédibilité de la Justice et à «s’acquitter pleinement de son rôle, à s’engager résolument à respecter les règles de la magistrature et à faire face à toutes les tentatives de porter atteinte à la crédibilité de la Justice». Il a aussi  exprimé «la reconnaissance de l’Etat à l’égard des efforts consentis par le corps de la magistrature pour protéger les droits, mais aussi lutter contre la criminalité et la corruption», rendant hommage aux magistrats «soucieux d’assumer, avec loyauté et dévouement, leurs responsabilités».

Concernant  la modernisation du secteur de la justice, le Président Tebboune a évoqué les procès qui durent plusieurs années, et qui «provoquent un sentiment d’insatisfaction chez le citoyen et prolongent sa souffrance pour accéder à ses droits». «Nous aspirons, a dit le chef de l’Etat,  à davantage d’efforts pour augmenter la cadence de traitement des affaires, parachever le projet de transformation numérique, en sus de tirer profit des mécanismes de la justice électronique et la simplification des procédures judiciaires».

Il convient de souligner qu’un nombre important de magistrats et d’invités, dont d’anciens ministres tels que Mahi Bahi, et d’autres encore ont pris part à la cérémonie. Cela en plus des plus hautes personnalités , dont le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, le président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le général d’armée, chef d’état-major de l’ANP,  Saïd Chanegriha, le directeur de cabinet à la présidence de la République, Ennadir Larbaoui, et des membres du gouvernement, ainsi que de hauts responsables de l’Etat.

Anissa Mesdouf

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