SIDI BEL ABBÉS:
Pour une meilleure prise en charge du jardin public
Le jardin public est aujourd’hui l’une des rares attractions qui restent dans la capitale de la Mekerra. après la fermeture de l’ex manège sis au quartier Bouazza Gharbi suite au litige qui oppose l’ex gérant et les pouvoirs publics locales, le lac Sidi Mohamed Ben Ali est devenu la principale attraction pour les citoyens belabbésiens en dépit de la saleté de ses eaux mélangées avec des eaux usées, et des divertissement installées peu intéressants et des jeux pour enfants aux prix forts et avec un matériel vétuste et dangereux pour les bambins sans pour autant payer le moindre sous aux collectivités locales.
Une situation qui est restée sans suite face au diktat de ce nouveau genre de commerce et aucune des deux municipalités de Bel Abbès et Ain Trid n’ont pas arrêté ce «tour de manège» qui a défiguré ce magnifique site de Sidi Mohamed Benali. Jeudi dernier, le wali Limani Mustapha s’est rendu au jardin public après les multiples doléances affichées par les habitants de Sidi Bel Abbés qui trouvent que la billetterie d’accès au jardin fixée à 50 dinars par personne est chère face à la dégradation de cet espace naturel fondé pendant l’ère coloniale en 1880 et communément appelé par les autochtones “Djenane El Beylek». Depuis trois ans, c’est la société de ramassage d’ordures Nadhif-Com qui gère le jardin sis au quartier faubourgs Thiers (Sakiya Hamra). Le wali a constaté plusieurs défaillances comme l’arrêt de l’équipement d’arrosage des plantes dont certaines sont des centenaires, ou encore des prestations qui laissent à désirer. Sur place, M.Limani a donné des instructions afin de prendre en charge ce site pour une meilleure revalorisation de ce parc d’attractions qui s’étend sur une superficie de huit hectares et se trouve en plein centre de la ville de Sidi Bel Abbés.
M. Bekkar