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L'éditorial de la revue El Djeich consacré au Sommet arabe d'Alger:
Renforcement de l’action collective constructive

Le 31e Sommet arabe d’Alger a effectivement mis à jour une diplomatie efficace, conduite par un président de la République très motivé. Le chef de l’Etat a déclaré, souligne le même éditorial, qu’au moment où «notre région arabe recèle de gigantesques potentialités naturelles, humaines et financières à même de nous ériger en force économique agissante dans le monde, nous refusons que notre rôle économique soit purement passif».

«L’Algérie a créé l’événement arabe par excellence», note la revue El Djeich dans son éditorial du numéro daté du mois de novembre. Ainsi, «après une absence de trois ans du fait de la pandémie de coronavirus, notre pays a accueilli les dirigeants arabes lors d’un sommet historique, et dans une conjoncture régionale et internationale extrêmement complexe qui a affecté, d’une manière ou d’une autre, la région arabe dans son ensemble», constate à juste titre l’éditorialiste qui, fait référence au «succès à la réunification des rangs palestiniens» opéré par l’Algérie deux semaines avant la tenue du Sommet, non sans omettre de souligner le choix «du déclenchement de notre glorieuse Révolution, de par sa symbolique profonde», dans l’organisation du Sommet, qui se trouve être «une occasion pour resserrer les rangs arabes». La revue El Djeich fait remarquer que «la présence à ce sommet des frères arabes, sur la terre des Martyrs, a également été une précieuse occasion pour participer avec le peuple algérien aux festivités commémoratives d’un des évènements les plus chers de sa glorieuse Histoire».
Le 31e Sommet arabe d’Alger a effectivement mis à jour une diplomatie efficace, conduite par un président de la République très motivé. Le chef de l’Etat a déclaré, souligne le même éditorial, qu’au moment où «notre région arabe recèle de gigantesques potentialités naturelles, humaines et financières à même de nous ériger en force économique agissante dans le monde, nous refusons que notre rôle économique soit purement passif». Le propos du président de la République est franc et novateur dans le discours politique panarabe. «Nous sommes, ainsi, appelés à reprendre confiance en nos capacités pour peser de tout notre poids et agir de manière influente sur la scène internationale et l’économie mondiale, d’autant que les réserves de change de nos pays arabes équivalent à celles de l’Europe ou des grands ensembles économiques asiatiques ou américains», a indiqué le Président Tebboune, cité par la revue El Djeich.
Il y a lieu de souligner que le succès du Sommet est principalement lié à une «intense activité diplomatique» de l’Algérie qui «a pu faire ses preuves dans le traitement de nombreuses questions, grâce aussi à sa politique rationnelle, fondée sur une coopération fructueuse avec les pays arabes dans divers domaines», retient l’éditorialiste qui relève également que l’action de l’Algérie a toujours été conforme «au principe immuable et fondamental de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, de soutien aux causes justes, au premier rang desquelles figure la cause palestinienne, dont l’Algérie aspire à ce que cette dernière demeure toujours au centre de l’attention arabe et internationale».
On retient également que le Sommet s’est tenu dans un contexte international exceptionnel, qui «exige des Etats arabes d’adopter des positions fortes», signale-t-on, non sans noter que le rendez-vous d’Alger «a veillé au renforcement de l’action collective constructive et efficiente pour mettre un terme aux crises que connaissent certains pays arabes». Il reste qu’au-delà des résultats obtenus, l’ensemble des observateurs l’attestent et l’éditorial d’El Djeich le confirme, à savoir que «les acquis de ce sommet sont à mettre au crédit de l’Algérie, notamment en ce qui concerne la cause palestinienne». On en veut pour preuve, «la satisfaction et les éloges exprimés par les frères arabes après la signature par les Palestiniens de la «Déclaration d’Alger», soutient-on. Il faut savoir que la «Conférence sur la réunification pour l’unité nationale palestinienne» a été «le fruit de la mise en oeuvre par l’Algérie de toutes ses énergies et capacités diplomatiques sous la conduite de Monsieur le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour la concrétisation, sur le terrain, de la nouvelle Algérie», lit-on dans l’éditorial.
Cela étant, «l’Armée nationale populaire, poursuivant sa marche triomphale sur la voie de l’acquisition des facteurs de forces dissuasives, renouvelle son attachement envers l’engagement qu’elle a pris de préserver le legs des Chouhada en toutes circonstances», relève avec force la revue El Djeich.
Anissa Mesdouf

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