MOSTAGANEM:
Sensibilisation contre les dangers de la drogue
Les responsables du club culturel omniscience estudiantin que préside Djelloul Daouadji Abderrahmane ont organisé, avant-hier à la bibliothèque de l’université ex ITA, une conférence de sensibilisation contre les dangers de la drogue, à l’occasion de la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues qui coïncide avec le 26 juin de chaque année.
Placée sous le slogan « ensem ble pour lutter contre la dro gue et protéger notre société » cette journée s’inscrit dans le cadre des efforts du dit club, composé d’étudiants pour la sensibilisation de la corporation estudiantine contre les dangers de ce fléau, problème de santé publique. Des professeurs et intellectuels et des étudiants ont participé à cette rencontre. Le psychologue Belayachi Souheil et les professeurs Kohli Kamel, président de la maison de l’entrepreneuriat de l’université de Mostaganem et Ghobrini Mustapha, sont intervenus pour expliquer les dangers du fléau de la drogue qui touche toutes les franges de la société, les causes et les mesures de lutte, par une action préventive, par les visites que doivent faire les toxicomanes auprès d’un psychologue pour une thérapie. La création d’espaces culturels et de loisirs, et les stades de proximité, s’ils sont bien encadrés peuvent être des lieux favorisant l’individu à échapper à l’usage des stupéfiants. Les associations doivent s’impliquer dans des campagnes continues de sensibilisation, de même que les enseignants du primaire à l’université. A l’issue des conférences, un débat s’est instauré. Les intervenants ont préconisé qu’outre l’aspect répressif , le mouvement associatif doit se pencher sur ce fléau en apportant sa contribution quant à sa prise en charge tout en sensibilisant notamment les jeunes. « Les saisies de quantités importantes de drogue montrent que l’Algérie n’est pas seulement une zone de passage, mais également de consommation. L’abus de drogue touche même les femmes et les écoliers, et ne cesse de prendre de l’ampleur. C’est pourquoi, la gravité de ses complications requiert l’attention des pouvoirs publics. Ces derniers doivent accentuer les peines contre les narcotrafiquants, selon plus d’un. L’urgence est désormais dans une action conjuguée, concertée, planifiée et suivie. Certains intervenants, lors des débats, ont lancé un appel aux responsables concernés pour qu’ils interdisent l’usage de la chicha dans les cafés puisqu’elle peut constituer un premier pas vers la drogue.
Charef.N