South2 Corridor : le premier grand rendez-vous ministériel
En marge de cette rencontre ministérielle, un forum d’affaires réunira des entreprises des pays concernés pour élaborer une feuille de route comprenant les prochaines étapes en vue de la concrétisation de cet ambitieux projet.
Le très stratégique projet SoutH2 Corridor, censé fournir de l’hydrogène vert, du gaz, de l’ammoniac et de l’électricité à l’Europe a connu, hier, à Rome, son premier grand épisode pour sa réalisation effective.
Ainsi, trois mois après la signature, le 14 octobre 2024 à Oran, d’un mémorandum d’entente visant à développer cette infrastructure, une première réunion des ministres de l’Energie des pays concernés par le projet se tient à Rome.
Représentant l’Algérie, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, rencontrera ses homologues tunisien, italien, allemand et autrichien.
Co-organisée par les ministres des Affaires étrangères italien et son collègue chargé de l’environnement, Antonio Tajani et Gilberto Pichetto Fratin.
Pour mieux planter le décors, il faut savoir que M.Arkab était accompagné par le secrétaire d’Etat chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ, et des PDG de Sonatrach et Sonelgaz, respectivement Rachid Hachichi et Mourad Adjal, ainsi que de plusieurs cadres du secteur.
Cette rencontre, à laquelle participeront la Commission européenne et la Suisse en tant qu’observateurs, vise à «renforcer les relations de coopération dans les domaines des énergies renouvelables et du développement de l’hydrogène vert entre les pays concernés par le projet du +SoutH2 Corridor+», qui constitue «un pilier dans la stratégie des pays concernés en vue de réaliser la transition énergétique et de soutenir la transition vers une économie verte et durable», signale un communiqué du ministère de l’Energie.
L’Algérie, à travers cette participation, «renouvelle son engagement à renforcer la coopération régionale et internationale pour atteindre les objectifs de l’énergie propre et du développement durable, ce qui reflète sa vision ambitieuse d’être un partenaire clé dans les efforts internationaux pour relever les défis climatiques et garantir la sécurité énergétique à tous», précise la même source.
Il faut savoir enfin qu’en marge de cette rencontre ministérielle, un forum d’affaires réunira des entreprises des pays concernés pour élaborer une feuille de route comprenant les prochaines étapes en vue de la concrétisation de cet ambitieux projet.
Ce forum qui verra certainement des prise de contact entre Sonatrach, Sonelgaz et de nombreuses entreprises allemandes, autrichiennes et italiennes, versés dans les énergies renouvelables, est en soit une opportunitié en or pour conclure des partenariat gagnant-gagnant, avec à la clé des transferts de savoir faire et de technologie au profit des opérateurs économiques algériens.
Nadera Belkacemi