Sûreté nationale : près d’une demi-tonne de kif traité saisie en provenance du Maroc
Les services de la Sûreté nationale continuent de marquer des points importants dans leur lutte contre le trafic de drogue.
Cette semaine, le Service central de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants (SCLTIS) a démantelé un réseau criminel organisé impliqué dans une tentative d’introduction en Algérie de près d’une demi-tonne de kif traité en provenance du Maroc.
C’est ce qu’a indiqué, jeudi, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué officiel.
En effet, dans le cadre des efforts incessants menés par les unités opérationnelles spécialisées de la Sûreté nationale, cette opération de grande envergure a permis de mettre la main sur un groupe criminel composé de cinq individus. « Ce réseau criminel s’étendait depuis les frontières ouest jusqu’aux régions du centre et de l’Est du pays et a tenté de faire passer une quantité importante de kif traité, estimée à 4,82 quintaux, provenant du Maroc », précise le communiqué de la DGSN.
L’opération, minutieusement planifiée, est le résultat d’un travail de renseignement de terrain qui a permis aux enquêteurs de découvrir le plan de ce réseau. Grâce aux informations recueillies, les agents ont localisé un camion transportant la drogue, lequel a été intercepté sur l’autoroute près de la ville de Boufarik, dans la wilaya de Blida. La saisie a révélé la présence d’une cachette aménagée dans la remorque du camion, contenant cette importante cargaison de kif traité. Un véhicule de tourisme, chargé de guider le conducteur du camion, a également été immobilisé lors de l’opération.
Les individus interpellés ont été présentés devant le procureur de la République près du pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed, à Alger, le 6 novembre. Ils sont poursuivis pour « détention, achat en vue de la vente, stockage, distribution et transport de drogue dans le cadre d’un groupe criminel organisé, ainsi que pour importation illégale de drogue », indique encore la DGSN dans son communiqué.
Noreddine Oumessaoud