Région

Tipasa : incendie sur les hauteurs de Messelmoun, d’importants moyens mobilisés pour le maîtriser

Un incendie d’envergure s’est déclaré, dimanche, sur les hauteurs des forêts de la commune de Messelmoun, à l’ouest de Tipasa, pour lequel d’«importants» moyens ont été mobilisés en vue de le circonscrire, y compris des hélicoptères relevant de la Protection civile, a-t-on appris de la direction locale de ce corps constitué.

L’incendie s’est déclenché, dimanche en début d’aprèsmidi, dans la forêt de Beni Bouaïche sur les hauteurs de la commune de Messelmoun, avant de se propager en raison des fortes rafales de vents qui soufflaient dans cette région non habitée et difficile d’accès, ce qui a nécessité la mobilisation de «grands» moyens pour parvenir à éteindre les flammes, ont indiqué les services de la Protection civile.
Outre les unités de la Protection civile des communes de Gouraya, Aghbal, Hadjeret Ennous et Messelmoun, ainsi que la colonne mobile anti-incendie déployées sur place, des hélicoptères de lutte contre les incendies relevant de l’unité aérienne de la Protection civile ont également été mobilisés, ont-ils précisé.
A cette occasion, le wali de Tipasa, Aboubakeur Seddik Boucetta, s’est rendu, dimanche soir, dans la commune de Messelmoun pour s’enquérir de l’opération d’extinction des feux et de la coordination des efforts des différents intervenants dans cette opération qui se poursuivait encore dans la soirée, selon la même source.
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Djanet : près de 320 oiseaux nicheurs dénombrés dans les zones humides

Pas moins de 319 oiseaux nicheurs, représentant 12 espèces, ont été dénombrés à travers les différentes zones humides de la wilaya de Djanet dans le cadre d’un récent recensement, a-t-on appris lundi de la Conservation des forêts (CF).
Ayant ciblé les zones humides de la région d’Ihrir et de la station d’épuration des eaux usées (STEP) de Tigharghart ainsi que d’autres plans d’eau, ce décompte a permis de répertorier diverses espèces dont la lichasse grise, la cigogne blanche, le tadorne casarca, la perdrix barbare et d’autres nicheurs, a indiqué la Conservatrice des forêts, Farroudja Dakkel.
Relevant cette année une hausse de la population avifaune et ses espèces ayant élu domicile dans la région, la même responsable a signalé l’observation, pour la première fois , de l’héron doré (Golden heron) dans la région de Djanet en raison du foisonnement de sa nourriture, petits poissons et insectes.
La Conservation a rappelé que pas moins de 585 oiseaux migrateurs, représentant six espèces, avaient été recensés du 20 au 31 janvier dernier au niveau des zones humides et des plans d’eau de la région dans le cadre du recensement hivernal.
Les mêmes services mènent, en coordination avec les différents partenaires, des recensements périodiques pour compter les oiseaux migrateurs et sédentaires en vue d’établir une base de suivi de la situation des zones humides et une liste des espèces d’oiseaux migrateurs dans la région par souci de protéger la biodiversité de la région, a indiqué la même responsable.
Outre les zones humides naturelles, celles humides artificielles constituées essentiellement de stations d’épuration des eaux usées (STEP) ont eu un impact positif sur la biodiversité et la préservation de l’écosystème, formant, ainsi, des sites favorables à la nidification et la reproduction des oiseaux, a-t-elle-fait savoir.
L’opération de recensement s’effectue pratiquement au niveau des zones humides classées et non classées, dont celle d’Ihrir, classée au titre de la Convention internationale de Ramsar, a indiqué la même source.
Cet espace offre toutes les conditions naturelles, écologiques et touristiques eu égard à l’existence de nombreux plans d’eau constituant un lieu de sédentarisation des oiseaux migrateurs et un point d’attrait pour les touristes, tant nationaux qu’étrangers.
Les services du secteur s’emploient, en coordination avec la direction de l’environnement et des acteurs de la société civile, à préserver l’écosystème, à la faveur de campagnes de sensibilisation sur l’importance de préserver les oiseaux migrateurs, dont ceux rares, et la richesse faunistique au regard de son importance dans la protection de l’écosystème, a ajouté Mme Dakkel.
La Conservation des forêts effectue également, en coordination avec les services de la Gendarmerie nationale, de l’Office du parc national culturel du Tassili N’Ajjer et les services des Douanes algériennes, des patrouilles et des interventions pour protéger les oiseaux migrateurs et sévir contre tout contrevenant aux mesures réglementaires en la matière, a conclu la conservatrice des forêts de la wilaya.

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