Evênement

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Un destin commun

Les décisions prises par le président de la République et annoncées dans son discours de jeudi dernier, sont des décisions fortes, courageuses et franches. Le président Tebboune a usé des droits que lui accordent la Constitution pour prendre les décisions qui vont dans l’intérêt suprême de la nation et qui permettent un début d’apaisement nécessaire pour continuer la grande transformation que connaît le pays ces derniers mois.
Mais le Président a besoin en ce moment délicat que traverse la nation, de l’appui et de l’adhésion des nouvelles forces vives de la nation. Il a besoin d’un socle populaire fort sur lequel il peut s’adosser pour continuer ses grandes reformes pouvant mener à la concrétisation des idéaux du mouvement du 22 février 2019 et ouvrir les perspectives d’une société débarrassée du poids du passé et de sa gestion chaotique qui nous a mené à l’impasse que nous connaissons aujourd’hui.
Ceux qui continuent à privilégier la surenchère et la confrontation ne sont pas forcément ceux qui ont raison. Car aujourd’hui, il s’agit d’aller vers le compromis et le dialogue pour permettre à l’Algérie et à toutes ses composantes, quelles que soient leurs différences, de travailler avec ce seul objectif d’édifier réellement et concrètement la nouvelle Algérie tant espérée par les millions d’Algériens qui se sont mobilisées lors du hirak, qui a permis la fin d’un système corrompu et dangereux pour l’unité du pays.
Le Président a tendu sa main aux jeunes et aux forces novatrices de la société, et il a besoin de cette unité des rangs pour pouvoir vaincre les forces de la régression et du statut quo qui sont encore puissantes dans les sérails du pouvoir. Ne pas saisir cette opportunité du changement et faire le jeu de ces officines qui ne pensent qu’à leurs étroits intérêts partisans, c’est faire le choix de l’inertie et même du refus de voir les choses vraiment avancer dans le bon sens.
L’Algérie est aujourd’hui à un tournant décisif de son histoire et ce serait un gâchis incommensurable que de ne pas saisir cette opportunité qui s’offre à nous pour enclencher ce changement qui nous appelle, et qui ne peut se faire que dans l’unité et la ferme conviction du destin commun, et dans le respect de nos différences politiques et sociétales.
Les jeunes peuvent aujourd’hui se défaire de toutes ces tutelles qui veulent leur imposer leur vision. Ils sont même invités par le président de la République à prendre leur destin en main, à se présenter aux prochaines élections et à travailler aux multiples changements qu’ils espèrent de l’intérieur même des institutions du pays.
Par Abdelmadjid Blidi

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