Evênement

Un engagement commun

L’objectif est clairement affiché d’arriver à vacciner 70% de la population algérienne contre la covid-19. Le lancement de la grande campagne d’une semaine, ce samedi, se veut un signal fort en cette direction pour démontrer la volonté qui anime les responsables de la santé afin d’arriver avant cette fin d’année à ce pourcentage de vaccinés. Autrement dit, il s’agit d’un peu moins de quatre mois pour pouvoir arriver à ce seuil qui pourrait représenter une immunité collective capable de faire reculer la pandémie et de combattre, des meilleures façons possibles, ce virus qui a fait tant de mal depuis son apparition en décembre 2019 dans la lointaine Chine.
Quatre mois donc devront, si le rythme ne fléchit pas, compenser des retards assez conséquents dans cette campagne de vaccination. Car il faut le reconnaître, et même si la vaccination a commencé en Algérie depuis le mois de janvier, elle a été trop timide pour pouvoir inverser les courbes de contamination, de réanimation et de décès. D’ailleurs, le ministre de la Santé le reconnaît clairement en affirmant que la vraie vaccination n’a commencé réellement que lors de ces deux derniers mois de juillet et août, où l’arrivée des doses de vaccins s’est faite de manière soutenue et sans interruption, ce qui a permis d’activer les choses en arrivant à vacciner 8 millions d’Algériens dont 3 millions ont reçu une vaccination complète. Un chiffre bien maigre pour une population de près 45 millions, dont la population cible est très importante.
Mais il est dit que les choses vont changer du tout au tout, car en plus des arrivées de plus en plus régulières et conséquentes des doses de vaccins, il faut aussi ajouter le lancement prochain de la production des vaccins russe et chinois par Saidal. Un engagement réitéré encore une fois par le ministre de l’industrie pharmaceutique, pas plus tard que ce samedi, lors de la réunion du gouvernement.
La dure épreuve vécue par l’Algérie et les Algériens cet été, à cause du variant Delta, a laissé des traces et impacté des centaines de familles qui ont perdu des êtres chers à cause du virus mais aussi à cause d’une catastrophique gestion du problème de l’oxygène médical. Une situation qui n’est pas encore assainie totalement à ce jour, et que ne veulent revivre ni les Algériens ni les pouvoirs publics, d’où la nécessaire mobilisation de tous pour aller se vacciner qui est une première responsabilité de la population. Et garantir le vaccin à tous qui est l’autre lourde responsabilité des pouvoirs publics. La responsabilité de tous est donc engagée.
Par Abdelmadjid Blidi

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