Un magazine américain souligne l’«approbation implicite» par les médias occidentaux des crimes sionistes à Ghaza
Les médias occidentaux ont abandonné leur responsabilité éthique de couvrir objectivement le génocide sioniste à Ghaza, ce qui équivaut à une «approbation implicite» sinon à une «normalisation» des crimes de guerre commis au cours des 13 derniers mois, selon le magazine politique américain, CounterPunch.
Dans un long article publié mardi, le CounterPunch a souligné que les grands médias occidentaux, «sans exception», ont acquiescé aux directives sionistes interdisant aux journalistes d’entrer à Ghaza.
Cette absence «programmée» a privé, selon le média, le public occidental d’informations cruciales pour montrer ce que l’UNICEF décrit comme «l’endroit le plus dangereux au monde pour les enfants». «En ignorant ces réalités, les grands médias occidentaux déshumanisent souvent les Palestiniens, en rejetant leurs griefs», a estimé la source. Par exemple, ils ne couvrent que très peu, la situation de quelque 625 000 enfants palestiniens qui ne peuvent pas aller à l’école pour la deuxième année parce que l’armée sioniste a endommagé ou détruit 85 % des écoles de Ghaza, relève le média américain. De même, ils «ignorent» l’utilisation par l’entité sioniste de la famine comme arme de guerre, détruisant les systèmes vitaux d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’alimentation, et «négligent» le sort de 90 % de la population déplacée à l’intérieur de Ghaza. En outre, les médias «omettent intentionnellement» de mentionner la destruction de l’ensemble du système d’enseignement supérieur, avec 100 % des 12 universités de Ghaza démolies, laissant 88 000 étudiants incapables de poursuivre leurs études, note encore CounterPunch. Le média a dit constater que «personne sur le terrain n’enquête sur la famine dans le nord de Ghaza, ni ne montre le visage d’un des 16 800 enfants assassinés ou l’angoisse de plus de 17 000 enfants qui ont perdu un ou leurs deux parents». Les médias occidentaux «ne remettent pas en question ni ne vérifient les faits de la désinformation» (sioniste) et «ignorent les voix palestiniennes qui soulignent que la destruction à grande échelle de maisons, d’abris sûrs et d’infrastructures essentielles fait partie d’une stratégie calculée pour rendre Ghaza inhabitable». L’auteur de l’article a cité un exemple flagrant de la façon dont les médias renoncent à leur objectivité, celui de l’hôpital Al-Shifa où des responsables militaires sionistes ont présenté une maquette 3D élaborée représentant prétendument un centre de commandement sous l’hôpital (appartenant soi-disant au mouvement de résistance Hamas). La source a révélé que «l’outil de propagande intégré», à savoir les médias occidentaux, a accompagné des responsables sionistes lors d’une visite de l’hôpital Al-Shifa, «mais il est reparti les mains vides, incapable de trouver le fameux centre de contrôle et de commandement ou les installations militaires situées sous l’hôpital «. L’ONG Human Rights Watch (HRW) a conclu, plus tard, comme l’a rappelé le CounterPunch, que le raid militaire contre l’hôpital constituait un crime de guerre, n’ayant pas fourni de preuves «justifiant la révocation du statut de l’hôpital protégé par les lois de la guerre». Un autre exemple de la façon dont les médias facilitent la violence et l’agression est l’adoption d’un jargon aux nuances sionistes qui «désensibilise les lecteurs et détourne l’attention». Par exemple, en présentant les guerres de l’entité sioniste contre les Palestiniens de Ghaza et le peuple du Liban comme une guerre contre le «Hamas» ou le «Hezbollah», les médias occidentaux emploient des «euphémismes» qui détournent la responsabilité de l’entité sioniste de l’impact plus large de la guerre sur les civils innocents. En outre, les médias occidentaux ne contextualisent pas les violations sionistes du droit international humanitaire, ni les conclusions de la Cour internationale de justice (CIJ) et de la Cour pénale internationale (CPI), «ce qui laisse, souligne l’article, les lecteurs dans l’ignorance des ramifications juridiques et occulte les responsabilités».