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Les habitants de Bouisseville grandement outrés:
Une aire de jeux transformée en lieu de beuverie

Avec un mélange de sidération et de désappointement des riverains demeurant dans la localité de Bouiseville, qui ont pris attache avec notre journal, ont tenu à dénoncer vivement, la dégradation d’un espace de détente, ayant pignon sur la RN2, principal boulevard traversant le chef-lieu, qui s’est transformé en lieu de beuverie pour marginaux.

Nos familles évitent désormais ce lieu de convergence, d’ailleurs ses équipements ont été vandalisés. Nos enfants sont de ce fait privés d’une aire de jeux. Nous sommes grandement outrés par sa détérioration » ont fait remarquer avec amertume nos interlocuteurs, qui s’interrogent « sur les raisons d’un tel impavide de la part des concernés par ce volet face à ce massacre à ciel ouvert ». Il s’agit d’un petit espace de détente, situé à un jet de pierre de l’unité de la Protection civile de Bouiseville, pour lequel un apport de 15 millions de dinars a été dégagé à la veille de la saison estivale de 2013, pour financer sa réalisation, sur une superficie, qui s’étend sur près d’un hectare. Ce projet d’utilité publique a été agrémenté par l’installation d’un mobilier urbain, d’un éclairage d’ambiance et des équipements de jeux pour enfants. À cette époque, il avait suscité à l’unanimité la satisfaction des familles de ladite municipalité et la joie de leur progéniture. Cet espace de détente était venu s’ajouter ainsi au jardin de la localité de Claire Fontaine, situé à un vol d’oiseau, qui a été complètement réaménagé en 2012 après avoir été squatté des années durant par des familles sinistrées. Un apport de 45 milliards de centimes a été consacré pour transformer cet ancien camping de toile en un lieu de détente. Détourné de sa vocation initiale, l’espace de détente de Bouiseville, qui avait été inscrit parmi les biens communaux devant être récupérés à cette époque dans le but de leur réhabilitation, a malheureusement sombré dans le putride. Selon le constat établi sur les lieux, cette aire de jeux pour enfant empeste désormais l’urine, les excréments et les vomissements des soulographes, qui ont réussi à imposer leur présence. Toujours est-il que l’incivisme et l’inculte, bras-dessus bras-dessous, continuent à se donner à cœur joie à travers des actes de vandalisme ciblant des projets d’utilité publique. La criarde absence d’entretien, ainsi que de suivi rigoureux et régulier, ont contribué à l’éradication pure et simple de cette petite aires de jeux, qui faisait la joie des enfants. Là où le bât blesse réside dans le fait que celle-ci, qui a été réceptionnée en 2013 et a englouti des milliards, se trouve aujourd’hui dans un déplorable état. Ce désolant constat n’a nullement fouetté les consciences et encore moins suscité une réaction des responsables concernés, à même de tenter de sauver ce qui reste des meubles à travers une opération de restauration et d’assainissement des ces lieux. Le regard du promeneur dans la municipalité d’Aïn El Turck est désormais agressé par son état de déliquescence, qui est tapissée de tessons de bouteilles de boissons alcoolisées, hideux décor incontesté, qui s’est inséré à la faveur de l’insouciance manifeste des uns et des autres. « C’est vraiment désolant de constater sans pouvoir rien faire la descente aux enfers de cette aire de jeux et de détente » a commenté un riverain vivement désappointé, domicilié à proximité du lieu en question, qui s’est exécrablement et rapidement réduit en peau de chagrin. Signalons dans ce même contexte que hormis le jardin public de la localité de Claire Fontaine, qui du reste nécessite beaucoup plus d’attention et autant d’entretien, aucun lieu de détente n’a été aménagé pour les familles. Rappelons à ce sujet l’annonce de la réalisation d’une forêt récréative au lieudit Aïn Khadija, sur les hauteurs de la commune de Mers El Kébir, qui a suscité la joie des familles, mais ont cependant vite déchanté en ne voyant rien venir. Il s’agissait en fait d’une superficie de 20 hectares, ayant fait l’objet d’une étude de faisabilité, pour le lancement d’un projet d’aménagement, qui devait comprendre entre autres, l’installation d’un mobilier urbain adéquat à ces lieux. Le but était de transformer cette zone en un lieu de détente pour les familles. Un comité de suivi a été chargé d’évaluer les moyens financiers et autres nécessaires à la réalisation de cette forêt récréative, la première du genre dans cette contrée, dont la réception était prévue, selon les estimations, au cours de la saison estivale 2014. Le projet de réalisation de cet espace de détente dans cette zone magnifiquement boisée, a malheureusement été mis aux oubliettes pour des raisons indéterminées.
Rachid Boutlélis

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