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Des usagers réitèrent leurs revendications d’éradication de ralentisseurs hors normes à Aïn El Turck:
Une incivique transgression et criminelle dégradation de la chaussée

Des usagers du chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck se sont rapprochés de notre journal pour exprimer leur sidération et leur désappointement face à la recrudescence du phénomène de l’installation de ralentisseurs hors normes
et autres cordages, qui ont pris des proportions démesurées.

Ce piteux état de fait, ne semble pas outre susciter outre mesure une réaction des responsables concernés à même de tenter d’endiguer, un tant soit peu, cette transgression aux impacts négatifs sur la circulation routière. Les dernières averses ont mis à nu ce laisser aller avec les mares d’eau qui ont stagné à la faveur de ces ralentisseurs. La rue Melinette, distante d’environ trois kilomètres et longeant six localités, illustre lamentablement ce piètre état avec en sus une chaussée tapissée de nids de poule et autres crevasses. Les automobilistes, qui empruntent régulièrement cette rue, ont été surpris en début de semaine par l’installation d’autres ralentisseurs hors normes et de cordages.
« L’usager non averti risque d’être grandement suffoqué sans parler des dégâts occasionnés à son véhicule » a fait remarquer avec amertume un automobiliste demeurant à Bouisseville. Cette affligeante situation n’est pas uniquement spécifique pour cette rue, car cette infraction est allègrement commise dans pratiquement toutes les rues et venelles des quartiers de ladite municipalité. Dans certaines d’entre elles, des riverains ont même installé des cordages, qui mettent à rude épreuve le plus solide des châssis. Notons que cette transgression est à un certain degré plus répandue dans le quartier commandant Ferradj, communément appelé douar Maroc, celui de Haï Bensmir, douar Naquousse et le quartier St Maurice. Notons aussi qu’elle est également répertoriée dans les trois autres communes essaimées à travers cette région côtière. Toujours est-il qu’un grand nombre d’automobilistes abordés à ce sujet, ont dénoncé ce qu’ils ont qualifié « d’absurde laisser-faire, qui porte préjudice aux biens d’autrui ».
A ce pénible état de fait s’ajoutent encore les chaussées détériorées par divers travaux effectués en sous-sol. En effet, la grande majorité des routes et des rues du chef-lieu, à l’instar de celles des trois autres communes que compte cette partie de la wilaya d’Oran, s’est malheureusement dégradée au fil des jours dans l’insolente indifférence des uns et des autres. Selon le constat morbide, le massacre, qui ne semble à priori pas encore prêt de cesser, est vivement dénoncé par les usagers, qui ne cessent de se plaindre des gros dommages causés à leurs véhicules. « Le cardan de mon véhicule s’est carrément brisé lorsque ma voiture est tombée dans une crevasse, recouverte d’eaux pluviales, au niveau de la rue Melinette.
Nous autres automobilistes, nous nous acquittons régulièrement de nos droits et nous estimons donc légitimement que les responsables concernés nous renvoient l’ascenseur. A mon humble avis nous sommes les dindons de la farce dans cette situation loufoque » a déploré sur un ton sarcastique un autre usager domicilié dans la localité de Trouville. D’autres déclarations similaires encore plus lourdes de sens ont été formulées à ce sujet par un nombre indéterminé d’usagers du réseau routier de cette daïra vers laquelle convergent des millions d’automobilistes durant la saison estivale. Il importe de souligner, selon le piteux constat établi sur le terrain, que l’installation des ralentisseurs, généralement en béton, par les habitants et les commerçants, a pris des proportions incommensurables ces dernières années dans ladite daïra et ce, avec tous les désagréments et autres considérables dégâts causés aux véhicules. Le phénomène semble être à priori incontrôlable au point de devenir banal. Soulignons aussi dans cette même navrante optique que des interventions en sous sol, effectués par des sociétés sous traitantes, affiliées à différentes entreprises étatiques, ont été opérées dans différentes zones de ladite municipalité à l’instar des trois autres relevant de cette contrée, sans qu’aucune opération de remise en état de la chaussée ne soit entreprise. L’installation des ralentisseurs hors normes et des cordages, véritable cauchemar pour les automobilistes non avertis, illustrent exécrablement, entre autres, une criarde et stupide ostentation de l’incivilité, qui navigue allègrement dans le sillage de tous les sordides créneaux ,à l’origine de la déchéance et l’embourbement dans le répugnant négatif de la contrée d’Aïn El Turck.
Rachid Boutlélis

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