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Des appels à des grèves anarchiques:
Une pathétique diversion

Le syndicalisme est un élément «indispensable» de la citoyenneté, ont estimé des observateurs, qui ont assuré que sans un syndicalisme «libre qui défend les intérêts des travailleurs, aucun Etat démocratique n’est possible».

Cette affirmation intervient au lendemain d’une réunion du Conseil des ministres qui avait examiné une série de dispositions inhérentes aux modalités d’exercice du droit syndical, dont une proposition sur la nécessité de s’éloigner «définitivement» des pratiques politiciennes et du lien organique entre les syndicats et les partis.
En Algérie, le droit de syndiquer, de manifester, de faire grève est «garanti, et est même fondamental», selon ces mêmes observateurs, qui ont rappelé que le gouvernement algérien a toujours permis aux syndicats de travailler «librement». Pour eux, «Hélas, ces derniers temps, certains syndicats en mal de représentation et d’encrage essayent d’afficher leurs existences et de faire dans des gesticulations stériles». Ils ont ajouté qu’«étrangement, à chacune des nombreuses mesures décidées par le président de la République en faveur des employés et des chômeurs, des syndicats montent au créneau non pas pour exprimer un quelconque satisfecit mais pour lancer des appels à la grève. Du jamais, vu !».
Selon ces observateurs, «l’action de ces irresponsables syndicaux est simplement de contrecarrer la bonne marche du gouvernement qui marque des points». «Faute de revendications légitimes, il s’agit alors de faire diversion avec des proclamations et des appels qui prennent des allures politiques à la fois illusoires, erronées et qui peuvent être dangereuses», ont-ils déploré.
Le Conseil des ministres avait examiné dans sa réunion, dimanche, une série de dispositions inhérentes aux modalités d’exercice du droit syndical, dont une proposition sur la nécessité de «s’éloigner définitivement -dans le cadre de la loi- des pratiques politiciennes, et du lien organique entre les syndicats et les partis», avait indiqué un communiqué du Conseil des ministres. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé cette réunion du Conseil des ministres, consacrée à l’examen d’une série de dispositions proposées sur les modalités d’exercice du droit syndical.
Parmi les points évoqués, la nécessité de «s’éloigner définitivement -dans le cadre de la loi- des pratiques politiciennes, et du lien organique entre les syndicats et les partis» et «d’entamer un large débat autour des propositions inhérentes aux modalités d’exercice du droit syndical, conformément à la teneur de la Constitution, des lois de la République et des lois internationales en vigueur, en prenant en considération que l’action syndicale est l’un des fondements de la démocratie, tel que stipulé dans la Constitution». Les dispositions proposées concernent également «le retour aux bases de l’action syndicale appliquées à l’international, à savoir la défense des droits des travailleurs et la promotion du climat de travail».

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