USM Bel Abbés : l’ex gardien Bahri Mokaddem n’est plus
A peine deux semaines du décès de l’ancien milieu Mokhtar Koudache, l’USM Bel Abbés a perdu jeudi dernier l’une de ses gloires en la personne de Bahri Mokaddem.
Ce dernier nous a quittés ce jeudi 13 juin à l’âge de 71 ans (né en 1953). Cette triste nouvelle a provoqué un grand émoi dans le monde de la balle ronde belabbésienne. L’on se rappelle qu’il y a tout juste un mois et demi, soit le mercredi 1er mai dernier, le défunt a bénéficié d’un jubilé qui a réuni les gloires de la région ouest à l’instar des Drid, Belatoui, Sennour ou Boukar. Une occasion qui a permis au wali de Sidi Bel Abbés Samir Chibani de primer l’ancien portier.
Depuis quelques années déjà, la santé de Bahri se dégradait et il tenait à nous rassurer quotidiennement quand on le rencontrer à l’entrée de son commerce spécialisé dans la vente de la nourriture des animaux domestique sis au Boulevard Aissat Idir de Bel Abbés. Le regretté activait aussi dans le domaine culturel où il menait sa troupe du Guenaoui qui a arraché plusieurs pris dans les festivals de la chanson Guenaoui notamment à SBA et Mascara.
Dans le domaine sportif, Mokaddem s’est fait remarqué dès l’année 1973 lorsqu’il était encore dans la catégorie junior de l’USMBA. En étant junior, il a participé avec les séniors dans un match officiel contre le WA Boufarik où il s’est illustré en arrêtant un pénalty, sauvant ainsi son équipe de la relégation. Ce qu’il lui a permis de succéder à la légende locale de l’époque Djillali Fellah.
Il a gardé la cage de l’Union pendant une bonne décennie avant de raccrocher les crampons et céder son poste à un autre légendaire gardien de but, Drid Nassredine. Ensuite, Bahri s’est reconverti en entraîneur des gardiens de but de l’USMBA en travaillant aux côtés des coachs Mohamed Kaddaoui en 2006 et Abdi Djillali en 2004. Le corps du défunt a été inhumé dans l’après-midi de jeudi où une grande foule l’a accompagné vers sa dernière demeure au cimetière Sidi Bel Abbés. “A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons”.
M. Bekkar
