Variole du singe : l’Institut Pasteur d’Algérie «suit la situation de très près»
La maladie de variole du singe, dite Mpox, a enregistré une recrudescence de cas dans certains pays en Afrique notamment en République démocratique du Congo (RDC), le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda.
Face à la propagation de cette épidémie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi dernier une urgence de santé publique de portée internationale, l’alerte la plus élevée. En réaction aux différents avertissements de l’OMS, l’Institut Pasteur d’Algérie a réagi affirmant qu’il suit la situation de très près. « L’Institut Pasteur d’Algérie, suit avec le réseau des laboratoires OMS la situation de très près et a déjà mis en place lors de la précédente alerte de 2022, les outils de diagnostic et d’orientations », a indiqué cet organisme dans une note d’information. L’Institut Pasteur d’Algérie a détaillé ensuite la définition et le mode de transmission de la variole du singe ainsi que les signes et symptômes et les moyens et voies de prévention.
La variole du singe est une maladie provoquée par un virus de la famille des Orthopoxvirus, du même genre que celui de la variole humaine. « Elle peut se transmettre d’humain à humain, d’animal à humain et parfois de l’environnement aux personnes par des objets et des surfaces qui ont été touchés par une personne atteinte. Cette infection peut entraîner chez certaines personnes des complications potentiellement graves », précise l’institut.
S’agissant mode de transmission, il se transmet d’humain à humain : par contact étroit avec une personne infectée (par grosses gouttelettes respiratoires, contact direct avec les liquides corporels, tels que liquide, pus, sang provenant de lésions cutanées, croûtes, vêtements, literie, serviettes,…). De l’animal à l’humain : par contact physique avec un animal infecté ou avec son sang ou en consommant la viande de cet animal et par griffure ou morsure. Il se transmet aussi par contact avec des objets et surfaces contaminés. D’une femme enceinte au fœtus par le placenta, ou d’un parent infecté à son enfant, pendant ou après la naissance par contact cutané. Concernant les signes et symptômes, il s’agit de la fièvre, violents maux de tête, douleurs musculaires fatigue, éruption cutanée ou lésions (plates ou légèrement surélevées, remplies d’un liquide et gonflement des ganglions lymphatiques clair ou jaunâtre, puis elles peuvent former une croûte)
Pour ce qui est de la prévention, l’Institut Pasteur d’Algérie énumère les gestes à appliquer dont le lavage régulier des mains (Savon ou solution hydroalcoolique), pas de contact avec des personnes touchées, pas de contact avec les animaux susceptibles d’héberger le virus, pas de contact avec des matériaux/objets contaminés Isolement des personnes infectées et utilisation de masques respiratoires.
Mohand S
