Avec ses magnifiques calanques, ses criques et ses anses bordées d’une dense forêt sauvage coincée entre les montagnes et ses deux fascinantes plages, Madagh est une fascinante destination pour tous les passionnés de rivages calmes et verdoyants.
Un endroit familial par excellence. Il est temps de profiter d’une détente. Ce mercredi 8 juin, la journée est ensoleillée. Avec une température de 32 degrés, le moment est idéal pour une escapade sur un chemin escarpé qui mène vers Madagh. De bon augure pour passer une belle après-midi dans les plus préservés rivages du sud de la Méditerranée. Tout d’abord deux conseils: pour éviter les grandes foules du weekend, l’idéal est de choisir un jour de semaine pour profiter pleinement du calme. Ensuite, avant de prendre la route, il faut surtout prendre un parasol car durant cette saison estivale, les locations d’abris ou de parasols sur les plages sont interdites.
A l’inverse de la corniche oranaise qui grouille de monde en été, en poussant vers l’extrême ouest, à quelques kilomètres à l’ouest des Andalouses, la beauté nous mène vers le littoral nord-Ouest, à la découverte de deux plages sœurs-jumelles qui unissent deux wilayas voisines: Oran et Aïn Témouchent. Entre plage de sable fin, maquis et petites criques naturelles baignées par des eaux nuançant les tons bleus et turquoises, Madagh arbore des paysages balnéaires avec des paysages qui savent charmer les vacanciers. Après à peine un quart d’heure de trajet en voiture, nous faisons escale dans la forêt de Madagh.
Une bonne opportunité pour les amateurs de randonnée. Ici, les stigmates des incendies de l’an dernier sont encore visibles. Aussi, il faut souligner que le site a besoin d’un entretien, d’un aménagement et surtout d’une meilleure hygiène. Après une pause bien méritée, nous poursuivons le chemin vers le rivage. Les amateurs de plages sereines tomberont amoureux de Madagh et ses deux petites plages. Tout au long du chemin, le pistachier lentisque, arbrisseaux rameux et tordus, à écorce brune ou verdâtre fait partie de la dense végétation du maquis qui orne des sols sablonneux proches des plages. Rien d’étonnant à ce que ce rivage fasse partie des destinations les plus prisées du pays. Plus bas sur le rivage, un petit ruisseau sépare les deux plages de Madagh. Il sert aussi de séparation administrative entre Oran et Aïn Témouchent. Deux demi-lunes de sable fin, une mer striée d’azur et un cadre enchanteur. Ces deux plages vous conquièrent en vous emmenant à la découverte de vues sur un littoral à couper le souffle.
Nous implantons notre parasol sur le sable chaud et fin de la plage oranaise. La mer est calme. L’eau est tiède et cristalline. C’est le moment de plonger entre les vagues pour profiter d’une fraîche baignade. Entre deux baignades, on peut apercevoir les îles Habibas, dessinant leurs contours déchiquetés au large. Un éden escarpé qui fait partie d’une zone marine protégée. Une magnifique calanque se présentant sous forme d’un vallon étroit et profond à bords escarpés, en partie submergé par la mer. L’eau cristalline permet d’entrevoir l’incroyable transparence de la mer. La vue sur la grande baie s’offre au regard. Toute cette zone marine inspire la détente. On y admire le rivage sculpté par les eaux. La plage est toujours à l’abri des vents, encadrée par le maquis méditerranéen et embrassée par des rochers bruns et ensablés. Plus les heures passent, plus la mer s’agite. Les vagues sont de plus en plus fortes. Il est temps d’admirer une teinte toute particulière, due au mariage entre les grains de sable brun et l’arène coralline provenant de la mer. La journée se termine sur une note romantique: au coucher du soleil, il est temps d’admirer la lumière qui se bat avec la pénombre. Au fil des minutes, le ciel se pare de nuances orangées, et régale les yeux. Le spectacle est magique: tout au fond, le soleil se noie. La magie a opéré, le silence règne. Merveilleux !
Imad. T