Oran

Zone d’Extension Touristique-ZET- de CAP FALCON : des litiges fonciers vieux de plus de deux décennies

Du temps d’un ancien wali d’Oran, pas moins de 09 investisseurs ayant bénéficié d’assiettes foncières dans le cadre de l’investissement touristique au niveau de la zone d’extension touristique (ZET) de Cap Falcon, avaient été déchus pour non réalisation des projets conformément aux cahiers des charges établis par l’agence du CALPIREF.

L’opération d’assainissement menée de main de fer au niveau de cette zone avait cependant connu un certain ralentissement jusqu’à l’arrivée des actuels pouvoirs publics. Lors de l’une de ses visites de travail et d’inspection dans la région d’Aïn El Türck, le wali d’Oran, Saïd Sayoud avait instruit les responsables de son exécutif de lui établir un compte rendu succinct sur la situation technique de la ZET, avec notamment des résultats assez conséquents puisque nombre de projets y ont vu le jour, par la réalisation de quelques complexes touristiques, dont certains, sont de haute facture, de l’avis de nombre d’observateurs. Il n’en demeure pas moins, que quelques litiges fonciers, vieux de plusieurs décennies, demeurent encore non résolus, comme cela est le cas d’un lotissement constitué d’un ensemble de pavillons en dur dont les travaux ont été abandonnés et son initiateur, évaporé dans la nature. D’autres projets, remontant eux aussi à plusieurs décennies, et inscrits dans le cadre de l’investissement touristique, avaient à leur tour, connu ou vécu, la même déroute. Il y a lieu de rappeler qu’à la promulgation des zones d’extensions touristiques, en 2004, celle de Cap Falcon relevant de la circonscription d’Aïn El Türck, avait été embourbée dans un imbroglio juridique face auquel l’agence foncière locale était impuissante. En effet, les assiettes foncières destinées à l’investissement touristique, faisaient l’objet de transactions spéculatives à l’actif de prédateurs du foncier et/ou de pseudo opérateurs bénéficiaires, qui les marchandent à des sommes dépassant les 10 voire les 15 milliards de centimes, Le préjudice porté à l’Etat et à la trésorerie était colossal. D’abord du fait que le projet de la ZET de Cap Falcon, consistait à la promotion touristique dans la région balnéaire et par-delà, insuffler une dynamique pour le développement local. Ensuite, parce qu’en son temps, pas moins de 14 milliards de centimes avaient été consacrés par l’Etat pour la viabilisation du site, l’éclairage public et le revêtement de la voirie. De même que la récupération des assiettes foncières n’avait pas été une simple sinécure en raison des interminables procédures judiciaires. Le dossier étant aujourd’hui entre les mains des pouvoirs publics, il est espéré que la ZET retrouve le lustre auquel elle était prédestinée afin d’apporter cette plus-value économique au bénéfice de la collectivité et de ses habitants.

Karim Bennacef

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page