10e congrès international sur le diabète à Oran : 600 spécialistes en conclave
Près de 600 médecins spécialistes venus d’Algérie et de plusieurs pays étrangers participent depuis ce week-end au 10e congrès international de lutte contre le diabète et les maladies cardiovasculaires, organisé à l’hôtel Le Bey à Oran par l’Association des médecins spécialistes indépendants d’Oran.
Cette rencontre scientifique se veut un espace d’échanges approfondis autour des pathologies métaboliques et cardiovasculaires qui continuent de représenter l’un des premiers facteurs de morbidité dans le monde.
Placée sous le signe de «l’actualisation des connaissances et des avancées thérapeutiques», cette édition réunit des professeurs, chercheurs, endocrinologues, cardiologues, nutritionnistes et praticiens hospitaliers autour d’un programme riche en conférences plénières, ateliers et tables rondes.
Les organisateurs mettent en avant l’importance de croiser les expertises pour mieux comprendre les évolutions rapides liées à ces maladies chroniques, notamment face à la progression inquiétante du diabète en Algérie et au Maghreb. Les communications programmées portent sur les nouveaux protocoles de prise en charge, les thérapies innovantes, la prévention des complications, ainsi que les synergies nécessaires entre spécialistes pour améliorer le diagnostic précoce.
Une attention particulière est accordée aux facteurs aggravants tels que l’obésité, la sédentarité ou les risques génétiques, mais aussi aux stratégies à mettre en place pour renforcer la sensibilisation du public. Selon les responsables de l’association organisatrice, la tenue régulière de ce congrès international reflète la volonté des praticiens algériens de s’inscrire dans une dynamique scientifique mondiale.
Ils soulignent que le partage d’expériences et la mise en réseau des professionnels permettent de rehausser le niveau de la pratique médicale locale et d’encourager l’intégration des dernières recommandations internationales.
Les participants saluent par ailleurs la qualité de l’organisation et la pertinence des thématiques abordées, affirmant que ces rencontres contribuent à diffuser les meilleures pratiques thérapeutiques dans les hôpitaux et structures de santé du pays. Les débats se poursuivront pendant toute la durée du congrès, avec l’ambition de formuler des recommandations susceptibles d’améliorer la prise en charge des patients diabétiques et cardiaques à l’échelle nationale.
Yacine Redjami
