La guerre lancée contre les foyers de la criminalité se poursuit en s’élargissant de plus en plus. Dans cette traque, les opérations coup de poing se multiplient ces derniers jours.
Dans une offensive qu’ils ont lancée, les policiers de la sûreté de Daira de Bir El Djir en combinant leurs efforts avec leurs camarades de la gendarmerie nationale, ont soumis près de 500 individus à la vérification d’identité. Cette même opération a été sanctionnée par l’interpellation de 12 personnes, faisant l’objet de jugements prononcés à leur encontre alors que 17 autres sont cités dans des affaires liées au trafic de stupéfiants, kif traité et comprimés psychotropes, en plus de la saisie de kif traité et des comprimés psychotropes, et d’une somme d’argent estimée à plus de 310 000 dinars constituant les revenus du trafic de drogue. Les mêmes services ont égaiement saisi prés d’une trentaine de différentes d’armes blanches.
Par ailleurs, 215 véhicules ont, lors de la même opération, fait l’objet de contrôle et de vérification. Les mis en cause sont soumis aux procédures réglementaires avant qu’ils ne soient présentés devant le parquet dès le parachèvement des formalités liées à des enquêtes ouvertes à leur encontre. Selon la cellule de communication et des relations extérieures prés la sûreté de wilaya d’Oran, ces opérations entrent dans le cadre «de la lutte contre la criminalité, la traque des foyers de criminalité, et ce en renforçant les efforts avec les corps de sécurité, la sûreté et la gendarmerie nationale», le but étant «de traquer la criminalité dans ses retranchements».
Simultanément, les mêmes services policiers poursuivent la traque qu’ils ont lancée contre le phénomène de la spéculation. Cette fois , ils ont pris pour cible principale les commerces spécialisés dans le lait et ses dérivés. Nombreux ont été ces commerçants qui ont fait l’objet des «visites» inopinées leur ayant été rendues par les hommes en tenue bleue.
En plus des vérifications accentuées essentiellement sur la rétention des produits de large consommation à des fins de spéculations, les policiers ont saisi cette opportunité pour sensibiliser les commerçants les invitant à se soumettre à la réglementation et aux consommateurs de faire preuve de leur contribution en dénonçant tout acte interdit par la réglementation.
D’autant plus que ces produits alimentaires, dont principalement le lait, sont financièrement soutenus par l’Etat et que toute rétention à des fins liées à la spéculation, la vente par concomitance ou encore la hausse des prix sont strictement interdites et sévèrement punies par les procédures fixées par le code pénal. Autrement dit, tout commerçant pris la main dans le sac fera l’objet de poursuites pénales aboutissant à de lourdes sanctions avec de lourdes peines de prison et de colossales amendes à verser au trésor public.
Yacine Redjami