
63e anniversaire de l’adhésion de l’Algérie aux Nations unies : la voix des causes justes
Célébrée le 8 octobre de chaque année, la journée de la diplomatie fait référence au jour où le premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, avait hissé le drapeau algérien au siège des Nations unies à New York, en 1962. Depuis cette date aussi, la diplomatie algérienne célèbre sa Journée nationale.
L’Algérie célèbre aujourd’hui le 63e anniversaire de son adhésion aux Nations unies en tant qu’État membre à part entière. Sur ce laps de temps, elle est demeurée constante dans ses positions et performante dans ses actions, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Faut-il rappeler, en effet, que le président Tebboune a fait de l’action diplomatique, l’une de ses priorités dès son investiture à la magistrature suprême.
Depuis la glorieuse Guerre de libération, la diplomatie algérienne s’est distinguée par ses valeurs et principes qui s’accordent aux fondements mêmes de la charte de l’ONU, notamment en ce qui a trait à la préservation de la paix et la sécurité internationales et au soutien des causes justes. 63 ans après son adhésion à l’ONU au lendemain de son indépendance, la voix de l’Algérie est restée audible et respectée dans le concert des nations, faisant de la question de la lutte contre le colonialisme et la défense des peuples opprimés son credo et la base de son action politique extérieure. Aujourd’hui, l’Algérie continue, au sein de l’ONU, à jouer un rôle déterminant pour un monde où règnent paix, stabilité, sécurité et développement global sur la base d’une série de principes qui constituent la doctrine du pays.
La célébration de l’adhésion de l’Algérie à l’ONU, qui célèbre elle aussi le 80e anniversaire de sa création ce mois d’octobre, coïncide avec une conjoncture internationale particulière marquée par une instabilité dans plusieurs pays du monde, notamment en Palestine où se commet un génocide à ciel ouvert. A ce propos, l’Algérie continue de multiplier ses efforts par le biais de son représentant permanent à New York, Amar Bendjama, qui s’est distingué par sa défense farouche de la cause palestinienne. En récompense de son engagement ferme et de son travail exceptionnel, le président de la République lui a décerné récemment la «Médaille de Mérite». Et c’est ainsi d’ailleurs que le président de la République a déclaré récemment que la diplomatie algérienne « est sur la bonne voie », soulignant que « ce qu’elle a réalisé au sein du Conseil de sécurité honore l’Algérie ».
À propos de la question du Sahara occidental, l’Algérie ne cesse de réaffirmer dans ses interventions au sein de l’ONU que la question sahraouie demeure une question de décolonisation, d’où l’impératif de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination et que la présence marocaine sur les territoires sahraouis constitue une occupation qui ne peut être acceptée en tant que fait accompli.
Sur le plan africain, l’Algérie poursuit inlassablement ses efforts au sein du Conseil de sécurité onusien en vue de faire entendre la voix des pays du continent et défendre leurs intérêts. Sa diplomatie à cet égard repose sur le rejet de toute intervention militaire dans la région sahélo-saharienne, en privilégiant « les solutions africaines aux problèmes africains ». Elle plaide aussi pour une meilleure réforme du Conseil de sécurité visant une plus grande équité pour l’Afrique.
Dans ce contexte, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a salué récemment le niveau exceptionnel de coordination au sein du groupe « A3+ » (Algérie, Somalie et Sierra Leone+Guyana) au Conseil de sécurité de l’ONU et la dynamique positive qu’il a insufflée, reflétée par les initiatives concrètes visant à défendre les intérêts de l’Afrique et à soutenir les causes justes dans le monde entier, affirmant l’attachement de l’Algérie à ce mécanisme créé dans le cadre du « processus d’Oran » pour la paix et la sécurité en Afrique. Depuis cette même tribune, il a affirmé aussi que le mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité international a été un mandat de fidélité aux valeurs et principes consacrés dans la Charte des Nations unies, tel que l’a voulu le président M. Abdelmadjid Tebboune.
Nadera Belkacemi