70 harraga interceptés au large de Cap Blanc
Soixante dix (70) harraga ont été interceptés, avant-hier, par une patrouille des gardes côtes de la marine nationale , au large du village côtier de Cap Blanc, à la limite territoriale de la daïra de Boutlélis, apprend-on de sources sécuritaires.
Les cinq embarcations, dans lesquels se sont entassés ces candidats à l’émigration clandestine, attirés par le chant des sirènes, ont été repérés et interceptés lors de deux opérations distinctes, qui ont été menées, lundi aux premières lueurs de l’aube, par les gardes côtes, à quelques miles nautiques du rivage de ce littoral, répertorié à cheval entre la daïra de Boutlélis et celle d’Aïn El Turck et caractérisé en grande partie par des zones extrêmement rocheuses et difficilement accessibles. Ces harraga auraient déboursé chacun entre 100 et 120 millions de centimes pour prendre part à cette folle équipée, qui devait s’achever sur les côtes de la péninsule ibérique, indiquent nos sources. Ces 70 harraga ont été présentés, hier, devant le magistrat instructeur près le tribunal correctionnel d’Aïn El Turck autour duquel un important dispositif sécuritaire a été déployé par les forces de la gendarmerie nationale et celles de la police. Au terme de leur audition, ces candidats à l’émigration clandestine ont été placés en détention provisoire en attendant les résultats définitifs de l’enquête judiciaire.
Rachid Boutlélis