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Développement des semences:
8 conventions signées avec des instituts et laboratoires universitaires

Dans le cadre des efforts visant à encourager la filière des céréales et assurer la sécurité alimentaire, l’Algérie s’est lancée dans plusieurs pistes dont le développement des semences.

Après l’inauguration, à Alger, de la Banque nationale des semences la semaine dernière par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, des conventions ont été signées avec des instituts et laboratoires universitaires pour développer les semences.
En effet, huit conventions ont été signées entre les organismes du secteur agricole et les des instituts et laboratoires universitaires pour assurer le développement des semences et garantir une utilisation future de manière scientifique et réfléchie en vue d’améliorer la production agricole. C’est ce qu’a indiqué, hier, Noureddine Amrani, responsable du département du développement durable au sein de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).
M. Amrani, dans une déclaration à la chaîne Une de la Radio nationale, a précisé qu’à travers ces conventions, le secteur vise à renforcer les capacités nationales en matière de production des semences et réintroduire certains types déjà utilisés au cours des dernières années. «Ces conventions entrent dans le cadre du programme tracé par le gouvernement qui consiste à coopérer avec les universités», a-t-il ajouté, soulignant que «les recherches augmenteront la productivité».
Intervenant sur le même sujet, l’expert économique, Mokhtar Allali, a indiqué dans une déclaration à la chaîne Une de la Radio nationale que l’implication de l’université dans l’activité agricole est une nécessité. «Le secteur agricole constitue une grande partie du développement agricole et ces programmes de recherche permettent de connaître les obstacles et les capacités qui permettent d’augmenter la productivité agricole», a-t-il ajouté.
Il convient de rappeler dans le même contexte que le Premier ministre a inauguré jeudi dernier au Centre national de contrôle et certification des semences et plants (CNCC) à Alger, la Banque nationale des semences. Lors de la cérémonie d’inauguration qui a vu la présence de membres du Gouvernement et du secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), M. Benabderrahmane a souligné l’importance de cette Banque dans la réalisation de la sécurité alimentaire du pays à travers la promotion de la production nationale des semences. Le Premier ministre a estimé que le recours exclusif à la production locale des semences dans l’agriculture constitue un défi majeur, affirmant, à ce propos, l’importance pour le secteur d’intensifier ses efforts pour le relever.
La Banque est constituée de cinq (5) chambres réservées aux semences végétales et aux gènes animaux, conçues selon des critères techniques précis, notamment en ce qui concerne la température et l’humidité. Avant l’inauguration, M. Benabderrahmane a visité les stands d’une exposition organisée à cette occasion où il a écouté les explications fournies par les directeurs des différents instituts agricoles sur les recherches en agriculture dans les zones forestières et sahariennes, outre l’élevage des animaux. Il a inspecté également les sept laboratoires du CNCC où sont préparées les semences devant être stockées dans la banque.
Mohand. S

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