On retiendra dans la communication du médiateur de la République que ces projets permettent la création de 52.187 postes d’emplois directs dans 46 wilayas.
La vaste opération lancée par les services du médiateur de la République concernant la levée des blocages dont sont victimes des opérateurs économiques a abouti à la résolution de pas moins de 915 dossiers. Ce sont autant de projets qui sont en voie d’entrée en productions après l’intervention du médiateur de la République sur ordre du Président Tebboune. Ce chiffre communiqué, avant-hier en Conseil des ministres traduit l’étendue des ravages de la bureaucratie et met en évidence, dans le même temps, la détermination des plus hautes autorités du pays de mettre fin au fléau de cette même bureaucratie. Dans sa prise de parole, le médiateur de la République a souligné la libération de 38 projets par rapport au bilan présenté lors du dernier Conseil des ministres. Le communiqué de la présidence de la République qui a rendu compte de la réunion du Conseil des ministres met en évidence la délivrance de toutes les autorisations nécessaires. On retiendra dans la communication de M. Merad que ces projets permettent la création de 52.187 postes d’emplois directs dans 46 wilayas.
A l’issue de cet exposé, le président de la République a «ordonné de clarifier la nature des projets dans tous les secteurs, d’élaborer des rapports précis et détaillés concernant les chiffres, et de faire la distinction entre les petits et les grands projets», selon la même source.
Lors du même Conseil des ministres, le président de la République a ordonné la réalisation d’une nouvelle usine de production de lait à Alger, avec une capacité de production d’un million de litres/jour. Dans le même contexte agricole, le chef de l’Etat a lourdement insisté sur la production agricole qui, dira-t-il «est un enjeu crucial pour la nation et une question de dignité nationale». Il insistera sur le fait que le pays «dispose de toutes les potentialités pour relever le défi». Les derniers chiffres, en baisse, de la production céréalière ont interpellé le président Tebboune qui a appelé à multiplier la production de cette filière en réorientant les efforts dans le secteur agricole, notamment dans le Sud. Il a également mis l’accent sur la nécessité de repenser les ressources humaines et changer les mentalités dans le secteur pour pouvoir réaliser la sécurité alimentaire, exploiter de façon optimale les superficies agricoles en vue d’augmenter le rendement et encourager les professionnels à utiliser les méthodes modernes et à recourir aux technologies de pointe utilisées dans les pays développés. Il s’agit en outre de renforcer la production des viandes rouges en adéquation avec les aides accordées par l’Etat. Le Président Tebboune a mis l’accent sur le développement de la production de l’arganier dans les zones sud-ouest et les hauts plateaux ouest et la création d’un centre national pour le développement de sa culture, a ajouté la même source.
Sur le plan environnemental, le président de la République qui intervenait suite à un exposé sur le secteur de l’environnement concernant l’amélioration du cadre de vie dans les cités urbaines et les nouvelles villes, a ordonné l’accélération et le parachèvement du projet de l’Oued intégré d’El Harrach.
Le Président de la République a donné ses instructions au Premier ministre, ministre des Finances en vue d’œuvrer à la facilitation de l’accès aux crédits de financement des projets des entreprises activant dans le traitement des déchets ménagers. Il a également insisté sur la valorisation des projets réussis dans le domaine de la protection de l’environnement à l’image de la transformation de la décharge de Oued Smar en un espace vert, étant «un modèle civilisationnel réussi» pour la protection de l’environnement, selon la même source.
Dans le dossier du tramway de Sétif, le Président Tebboune a donné son aval pour la réévaluation du projet de Tramway de Sétif. Dans le même ordre d’idée, il a souligné l’urgence de l’ouverture de l’investissement dans les secteurs des
transports maritime et aérien et la facilitation des investissements privés. Enfin, le Président de la République a ordonné «l’exploitation optimale et immédiate de tous les ports nationaux et ne pas se concentrer sur le port d’Alger qui enregistre 64,5% de l’ensemble de l’activité portuaire dans le pays en matière de fret maritime alors que le bilan des ports de Ténès, Mostaganem et Djen Djen oscille entre 0 et 11 %».
Anissa Mesdouf