EDITO

La loi des barbares

Ceux qui prenaient des précautions, bien feintes, quant à savoir qui a tiré la balle assassine en pleine tête de la regrettée journaliste palestinienne Shireene Abu Aqleh, et demandaient une enquête indépendante, ont peut-être été édifiés face au comportement totalement inadmissible des services de sécurité de l’entité sioniste qui se sont pris de la manière la plus bestiale au cercueil même de la défunte.
La haine de ces sauvages n’a pas de limites. Même le meurtre de la journaliste ne leur a pas suffi, et ils l’ont clairement démontré en s’attaquant au cercueil et à ceux qui le portaient. Une bestialité, d’un autre temps, de barbares qui se sont tout permis face à un peuple qui reste seul à faire face à une redoutable machine de guerre, qui a recours à toutes les exactions et les dépassements, souvent couverts par les Occidentaux, mais aussi par des traîtres et des vendus arabes, à leur tête le misérable régime du Makhzen marocain.
Et c’est dans ces terribles circonstances que le peuple palestinien commémore le 74e anniversaire de la Nakba. Une commémoration qui n’a jamais été aussi amère que celle de ce 15 mai 2022. Car il faut savoir que ce qui est arrivé à la martyre Abu Aqleh, c’est en fait le lot de milliers de Palestiniens qui font face au quotidien à la barbarie sioniste, qui a recours systématiquement à des exécutions sommaires, à des emprisonnement sans aucune forme de procès, à des viols et tortures d’un système raciste et pratiquant la politique de l’apartheid avec malheureusement la bénédiction de pays donneurs de leçons en démocratie et en droit de l’homme, qui ont mené des guerres injustes contre des pays arabes, mais donné toujours blanc seing aux sionistes.
Les sionistes, qui depuis, leur installation sur les terres sacrées de la Palestine, n’ont jamais cessé de tuer, de massacrer les Palestiniens, ils ont, ainsi, tué depuis 1948 plus de 100.000 Palestiniens. A cela s’ajoute une féroce politique de colonisation où les maisons de Palestiniens sont détruites et leurs occupants chassés de leur terre où sont édifiés des logements pour les colons sionistes.
Malgré tous les dépassements et malgré toutes les exactions et les exécutions sommaires, les sionistes jouissent toujours de l’impunité totale, à l’exception de quelques murmures de condamnation sans lendemains, dans ce monde de plus en plus injuste où la règle des deux poids deux mesures est la seule règle adoptée par les États donneurs de leçons et chevaliers hypocrites des droits de l’homme et de la justice.
Par Abdelmadjid Blidi

Articles similaires

Voir Aussi
Fermer
Bouton retour en haut de la page