EDITO

Croire en ses rêves

La jeunesse est l’avenir du pays. Ceci coule de source et n’a rien d’exceptionnel. Mais cette jeunesse a besoin d’être écoutée, quand elle déborde de bonheur, mais aussi quand elle tonne de colère et se glisse dans les turpitudes de ses malheurs. Les jeunes ont besoin d’être aidés. Aidés et non assistés. Ils sont des millions à rêver d’un avenir meilleur. Ils sont des milliers à porter de grandioses projets, et veulent les concrétiser sur le terrain. Mais les choses étant ce qu’ils sont encore dans notre pays, avec notamment une bureaucratie lourde et étouffante, beaucoup renoncent à leur grève. Et c’est ce qui peut arriver de pire à une nation. Éteindre la volonté de ses jeunes et se priver d’opportunités inestimables pour changer la réalité d’aujourd’hui, c’est tout simplement rater son rendez-vous avec l’histoire.
Les jeunes doivent croire en leurs rêves, et doivent sentir que les portes de la réussite leur sont ouvertes. Un pays qui bride sa jeunesse est un pays qui hypothétique son avenir. Ils ont besoin de confiance. Et cette confiance en les immenses capacités de nos jeunes est aujourd’hui une réalité rappelée par la plus haute autorité du pays, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui a déclaré dans son discours prononcé lors de l’installation du Conseil supérieur de la Jeunesse que «toutes les mesures incitatives sont là pour encourager les jeunes ambitieux qui désirent accéder au monde des affaires et de l’entrepreneuriat, car cela émane de la conviction en leurs hautes capacités et compétences, leurs acquis culturels ainsi que leur réussite dans les nouvelles technologies et leur conscience et patriotisme», plus explicite et évoquant la conjoncture délicate et instable que connaît le monde d’aujourd’hui, le chef de l’État a poursuivi, «en cette conjoncture qui requiert la conjugaison des efforts de tous les cadres et de tous les courants, pour la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement du front interne face aux défis régionaux et enjeux internationaux complexes, nous misons, en toute confiance, sur notre jeunesse à travers laquelle l’Algérie fraye son chemin vers davantage de progrès et de prospérité».
La donne semble avoir changé et les jeunes sont appelés à investir aussi bien le domaine économique que le domaine politique. Ils ont toute la place pour jouer le rôle qui est le leur dans un pays qui connaît de profonds changements et qui a besoin de toutes ses forces vives pour mener à bien ce grand bouleversement, qui placera l’Algérie comme une force des plus influentes dans la sphère sud et dans le complexe échiquier international.

Par Abdelmadjid Blidi

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